Chroniques
Jenifer, Ma déclaration
Sortie : 3 juin 2013. 15 titres – Fontana / Mercury
Depuis 2002 et avec son premier opus éponyme Jenifer, la première lauréate de la Star Academy, récompensée par plusieurs prix français dont les NRJ Music Awards, nomination aux victoires de la musique et internationaux comme lors du MTV Europe Music awards, et suivie par des milliers de spectateurs sur les routes, n’a cessé de proposer des albums aux sonorités différentes.
Tantôt pop/rock ou pop/electro, chacun d’entre eux révèlent des maux différents d’une jeune femme qui devient maman, aux conséquences de la célébrité dans les couples. Jenifer se livre indirectement un peu plus chaque fois, et une fois de plus avec son nouvel album Ma déclaration.
Tout au long de ses onze ans de carrière, Jenifer n’a jamais caché sa passion pour la pop française, notamment pour France Gall. Et c’est au travers de cet opus, que Jenifer lui fait sa déclaration.
Une déclaration bien à elle, avec ses propres couleurs.
En effet, c’est accompagné de Silvio Lisbonne (du groupe Mutine), déjà présent sur l’album précédent (« L’amour & moi »), que Jenifer réorchestre les titres signés Michel Berger, Serge Gainsbourg entres autres… De Poupée de cire, poupée de son à Comment lui dire en passant par Diego libre dans sa tête, le répertoire de la muse de Michel Berger est exploité en long et en large.
Les titres les plus surprenants sont certainement Evidemment et Laisse tomber les filles. Le premier devient une ballade up-tempo, alors que le second est moins rythmé que la version originale.
Cet album, ne fait en rien oublier la voix et l’interprétation de l’artiste originale, au contraire, mais Jenifer propose et impose son grain de voix même si celui-ci est en dessous de ses capacités.
Pour conclure, je dirai que cette déclaration, ce message personnel est évidemment réussi et nous fait redécouvrir de façon très intéressante un des plus beaux répertoires de notre patrimoine musical.
chronique :
Cédric / FanMusik.com
- Evidemment
- Ella, elle l’a
- Diego libre dans sa tête
- Résiste
- Besoin d’amour
- Si maman si
- Ca balance pas mal à paris
- Comment lui dire
- La déclaration
- Poupée de cire poupée de son
- Laisse tomber les filles
- Message personnel
- Poupée de cire poupée de son
- Résiste
- Evidemment
site officiel de Jenifer : Jeniferofficiel.com
Disques
« Zen », le 2ème album de Zazie, fête ses 30 ans
A l’occasion des 30 ans de la sortie de cet album, Universal sort une réédition en triple vinyle.

« Zen » c’est surtout le premier grand succès de Zazie, faisant d’elle l’une des chanteuses les plus populaires françaises.
A l’occasion des 30 ans de la sortie de cet album vendu à l’époque (en 1995) à plus de 500.000 exemplaires, Universal sort le 19 septembre une réédition en triple vinyle.
« Zen », c’est l’album de tous les succès pour Zazie, un album qu’elle a entièrement écrit et composé, avec la collaboration pour la musique de Pascal Obispo (pour le titre éponyme), Vincent-Marie Bouvot, Michaël Ohayon et Phil Baron (le frère aîné de la chanteuse).

Le succès de l’album est tel que 5 singles en sont extraits lors de sa sortie : « Larsen », « Zen », « Homme sweet homme », « Un point c’est toi » et « Au diable nos adieux ». D’autres titres comme « J’envoie valser » deviennent également des classiques, faisant presque de cet album un « Best of » à part entière.
Il est vrai que l’on y trouve tout ce qui fait et fera le charme et le succès de Zazie : une pop efficace et qualitative, des textes ciselés, remplis de jeux de mots et de références, une voix forte et fragile à la fois et un style reconnaissable à la première écoute.
« Zen » c’est l’album qui fait entrer Zazie dans la cour des grands, après le succès très mitigé de « Je, tu, ils » son 1er album. Très rapidement d’autres artistes font appel à sa plume pour leur écrire des titres, comme Florent Pagny, Patricia Kaas, Jane Birkin, Calogero, et tant d’autres, sans oublier bien sûr Johnny Hallyday et le fameux « Allumer le feu » que Zazie lui écrit pour ses concerts de 1998 au Stade de France.
Bref, « Zen » c’est un album fondateur, un des plus beaux albums français de la décennie 90, à redécouvrir d’urgence dans une version collector agrémentée de versions alternatives, de remixes et d’un titre rare : « Signaux de fumée ».
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Chroniques
Jessy Mach « Anime Legends Reborn »
Imaginez les bandes originales des dessins animés de votre enfance revisitées en mode électro…
Imaginez les bandes originales des dessins animés de votre enfance revisitées en mode électro dans un album mêlant nostalgie des années 70 et 80 avec des sonorités actuelles.
C’est exactement ce que propose Jessy Mach, producteur et compositeur de musique électronique français, connu pour ses créations marquantes et ses remixes légendaires dont celui du générique de la série de Netflix Stranger Things. Avec l’album Anime Legends Reborn, il revisite les thèmes culte de la génération Récré A2 et Club Dorothée à travers 19 titres pour la version CD et 12 titres pour la version vinyle. Un album qui vient tout juste de sortir sur le label Télé 80.
Originaire de la région de Toulouse, Jessy Mach doit son pseudo au héros de la série iconique des années 80 Tonnerre Mécanique.
Le projet Anime Legends Reborn est né il y a quelques années. Le projet de Jessy Mach était à la base de reprendre certains thèmes du dessin animé Goldorak en version synthwave, le projet s’appelait Red Moon, il est toujours disponible sur Bandcamp en version digitale.

L’idée n’était pas forcément au départ de faire un album multi animés ou de réaliser un énième remix des génériques début ou fin des dessins animés des années 70 et 80 qu’on a tous connus… Le projet était plutôt de retravailler des extraits de la bande son qu’on entendait en background…
Le projet reçoit un accueil des plus favorables et évolue au fil de différentes rencontres déterminantes et de projets en lien avec l’animation japonaise (notamment un remix de City Hunter alias Nicky Larson réalisé pour accompagner la sortie d’une figurine chez Oniri). Le projet devient alors l’album Anime Legends Reborn.
Jessy Mach avait une ligne directrice claire et précise pour l’album : proposer une réinterprétation de ses souvenirs cathodiques d’enfance, pas une simple compilation de remixes mais une véritable création dans laquelle une unité serait donnée à tous les titres, avec parfois des passages très personnels qui sont liés au mouvement musical auquel il appartient : le Synthwave ou Retrowave.
Pour créer cette unité, Jessy Mach a passé tous les titres présents sur l’album à la moulinette de ce style Synthwave, un style musical rétrofuturiste qui a fait émerger Daft Punk ou encore Kavinsky au début des années 2000, à la fois nostalgique et moderne.
Jessy Mach définit ce projet Anime Legends Reborn comme un mélange à 60% de souvenirs et de Madeleines de Proust, et à 40% de démarches artistiques et de créations pures.
Pour la tracklist, excepté le générique de Goldorak qui a été une demande précise, il a choisi les thèmes qui l’ont bercé et même éduqué musicalement, pas forcément des génériques, mais aussi des bandes originales qui accompagnaient certaines scènes. On retrouve ainsi un mélange de créations françaises (comme les musiques de Eric Charden pour créées pour la diffusion française de Albator 78) et d’OST (Original SoundTracks) japonaises comme City Hunter (Nicky Larson).
Au programme de cet album, on retrouve également Mask, Les mondes engloutis, Les Maîtres de l’Univers, Cosmocats, X-Or, Jayce et Les Conquérants de la Lumière ou encore Ulysse 31.
Jessy Mach ne s’interdit pas un Volume 2 de ces aventures musicales rétrofuturistes, toujours avec le label Télé 80. Il est vrai que le résultat de ce premier album est plus que convaincant et que les bandes originales de cette époque ne manquent pas. Affaire à suivre donc…
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