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Chroniques

Daniel Balavoine Un homme vrai, François Alquier

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Daniel Balavoine, un homme vrai

Ceci n’est pas une bio, je répète : ceci n’est pas une bio 😉 .
C’est ce que François Alquier, auteur du livre sorti en novembre aux éditions Pygmalion, nous explique lui-même dans l’avant-propos. Il a été fan presque de la première heure de l’Artiste, “presque” car il a découvert Daniel Balavoine avec son 2nd album Les Aventures de Simon et Gunther… en 1977. Fan, car c’est le mot qu’il emploi même s’il ne semble pas l’accepter au début de son livre. Pourtant on peut être fan tout en respectant l’Artiste concerné. Et c’est bien cela qui le caractérise. Il raconte d’ailleurs sa rencontre avec Daniel un 22 septembre 84, une date gravée dans sa mémoire. (voir photo ci-dessous)

Par son parcours de vie, et son parcours professionnel, il a rencontré ses 2 soeurs Claire et Marie Françoise et aussi un de ses frère Yves. Ensuite bien des années plus tard et par un hasard, il rencontre celle qui sera son éditrice pour ce livre. Et de là, tout a démarré…

Il fustige les biographies classiques. Son livre est la preuve qu’on peut faire découvrir une personne en s’éloignant de l’exercice pur et dur d’une biographie.
Ce livre retrace ainsi le parcours de Daniel Balavoine, par les personnes qui l’ont vraiment connues, que ce soit sa famille, ses compagnes, ses amis les plus proches, ses musiciens, …

Daniel Balavoine et François Alquier - Ph F. Alquier
Daniel Balavoine et François Alquier – Ph F. Alquier

Nous avons pris le parti de ne pas vous dévoiler les différents témoignages et anecdotes dans notre chronique afin que votre lecture soit une découverte pour vous.

Rappel des intervenants dans le livre :
Ses frères et sœurs : Claire, Marie-Françoise, Guy et Yves Balavoine.
Son ingénieur du son : Andy Scott. Ses musiciens : Jean-Paul Batailley, Jo Hammer, Hervé Limeretz, Sylvain Pauchard, Patrice Schreider, Roger Secco et John Woolloff et ses choristes : Diane Dupuis et Alice Terrel.
Ses ex-compagnes : Catherine Ferry et Linda Lecomte. Et aussi Fabrice Aboulker, Yves Bigot, Jean-Louis Burgat, Jean-Paul Cara, Alain Chamfort, Louis Chédid, Grégoire Colard, Gérard Davoust, Bernard de Bosson, Fejria Deliba (la comédienne qui joue L’Aziza dans le clip), Christian Descamps (Ange), Pierre Douglas, Jean Falissard, Tony Frank, Jacky (Jakubowicz), Marc Jolivet, René Joly, Roddy Julienne, Olivier Martinaud, Nicolas Mathieu, Alexandre Marcellin, Philippe Missir, Stéphane Mondino, Carole Muscary, Tony Rallo, Nicole Rieu, Jean-Luc Roy, Muriel Siki, David Sirigu, Katia Skory, Franck Stromme, Pierre Terrasson, Fabienne Thibeault, André Torrent, Didier Varrod, Liliane Vittori et Monique Le Marcis

Catherine Ferry et Linda Lecomte livrent leurs témoignages avec amour, respect et aussi vérité.
Monique Lemarcis incontournable de cette époque tant elle a permis à des Artistes d’être mis en avant grâce à elle. Léo Missir décédé en 2009, sera également présent par ses précédentes interviews et par les souvenirs de son fils Olivier.
Une personne très rare témoigne, c’est l’ingénieur du son Andy Scott, l’oiseau de nuit comme Daniel l’évoque dans une de ses chansons (1978, album Le Chanteur). L’actrice Fejria Deliba, qui joue aux côté de Daniel dans le clip L’Aziza.
Un chapitre sur Starmania est incontournable dans un livre sur Daniel. Et l’auteur n’est pas un novice dans ce domaine puisqu’il y a 2 ans il a signé le livre L’Aventure Starmania en 2018.
On y redécouvre ses influences musicales, son projet de groupe anglo-saxon. Ses interventions télévisées sont non pas seulement énumérées mais expliquées du comment et pourquoi il a réagit ainsi.
Plusieurs des photographes de l’époque parlent aussi de leurs rencontres avec lui, comme Tony Frank, Pierre Terrasson, Franck Stromme, etc. Des témoignages aussi de ses amis, pas forcément connus, et dont on apprécie leur récit aussi. A la fin du livre est présent un chapitre avec les hommages des artistes et personnalités de l’époque comme Jean-Jacques Goldman, Johnny Hallyday, Alain Chamfort, Francis Cabrel, Louis Chedid, Michel Berger…

Michel Berger, Léo Missir, Monique Lemarcis et Daniel Balavoines
Michel Berger, Léo Missir, Monique Lemarcis et Daniel Balavoines

Même si ce livre est déjà très complet, il y a encore tant de choses qu’on aimerait apprendre. J’avoue que j’aurai aimé en savoir plus sur la création de certaines chansons et albums, sur le travail de Daniel, des musiciens et ingé son, mais pourquoi pas dans un prochain livre…
François Alquier a réussi avec émotion, et par ses interventions parfois ponctuées d’humour tout au long de son livre, à faire découvrir ou redécouvrir Le Chanteur.

Les différents témoignages permettront à beaucoup de découvrir des facettes de l’Artiste dont ils ignoraient sans doute l’existence. Et si vous êtes un fin connaisseur du chanteur, vous aurez aussi l’agréable surprise d’apprendre des choses ici ou là, tout au long de votre lecture.
Un livre à ne pas manquer, tant il est riche en anecdotes, en témoignages.
On a l’impression de se rapprocher un peu plus de l’homme qui l’était et de l’Artiste qu’il sera toujours, sans pourtant tout savoir car seul ses proches l’ont vraiment et réellement connu et chaque personne a sa propre vision de lui. Une chose est certaine, c’était un homme, un homme vrai. Merci François.

Pour commander le livre : Amazon.fr

Daniel Balavoine, Un homme Vrai par François Alquier
Editions Pygmalion
date de sortie : 11 novembre 2020
Photo couverture du livre : Liliane Vittori
Livret de 16 pages avec photos couleurs et noir & blanc
339 pages

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Chroniques

Iconic The Beatles, Marc Dufaux – Rock & Flock éditions

Avait-on encore des choses à dire ou apprendre sur les Beatles ?…

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Avait-on encore des choses à dire ou apprendre sur les Beatles ? On pouvait penser que la source allait se tarir au cours des années. Mais force est de constater que le fleuve semble loin de s’assécher.

Voici donc un ouvrage qui célèbre les 60 ans des Beatles, ou plus précisément le soixantième anniversaire de leur premier single « Love me do », sorti en septembre 1962. Une belle façon de sabrer le champagne et de se remémorer une grande période de l’histoire de la musique populaire.

L’auteur revient avec brio sur les événements, les circonstances progressives qui ont fait du groupe de Liverpool une légende. Mais loin d’une simple description des faits, le livre résume et développe en même temps. Ainsi, il dresse une trame qui permet de bien comprendre l’évolution de la carrière des Beatles sans ennuyer le lecteur par des détails futiles.

Tout est dans l’immédiateté. On vit le travail des quatre de Liverpool dans l’instant. Chaque album de la discographie originelle est décrit et analysé en détail, citant chansons, influences et états d’âmes de leurs créateurs. Le récit ne s’attarde donc pas sur les éditions posthumes (compilations, anthologies, lives à la BBC…).

Iconic The Beatles, Marc Dufaux - Rock & Flock éditions

Dans la première période (1962-1966), la trame se veut chronologique avec quelques intermèdes. L’auteur consacre quelques pages aux batteurs passés chez les Beatles (Pete Best y tient même le rôle principal). On a droit également aux chansons écrites pour les autres artistes, ainsi qu’à la période américaine (les albums studios et les tournées). Puis la lente décadence jusqu’à l’arrêt définitif des concerts (pas moins de trente pages sont consacrées à ces derniers événements). Le dernier tiers du livre dépeint la période studio de 1967 à 1970, de l’apogée à la fin progressive.

Les six dernières pages résonnent comme une sorte d’épilogue heureux, résumant brièvement les difficiles reconnaissances individuelles des quatre membres après la fin du groupe et le destin juridique des chansons.

Le seul point moins positif de cet ouvrage sont quelques erreurs clairsemées ça et là. Ainsi, l’album « A hard day’s night » comporte 13 titres et non 14, le premier album solo de George Harrison s’appelle « All things must pass » et non « Everything must pass »… des détails pas anodins pour les fans des Beatles.

Cependant, sur 185 pages richement détaillées et illustrées, on retrouve avec plaisir les huit années intenses qui ont changé la face du monde.

Chronique FanMusik par Ludovic

Pour commander le livre cliquez ici.

L’auteur

Marc Dufaud, écrivain et réalisateur, retrace avec humour, justesse, impertinence, la
(trop courte) carrière des Fab Four, avec une iconographie d’une grande richesse.

Présentation par l’éditeur

Soixante ans ! Soixante ans que les Fab sont four, à compter d’août 1962, quand Ringo Starr prend la place du pauvre Pete Best. Depuis, la folie beatlemaniaque a laissé place à la nostalgie… Et leurs chansons resteront à jamais dans les oreilles et les cœurs. Il faudrait inscrire les Beatles au patrimoine mondial de l’Unesco pour l’éternité. Iconic : ces gamins de Liverpool ont marqué les années sixties, avec les moptops, les chelsea boots, le yellow submarine. Ce sont eux qui ont donné le rythme à ces temps d’insouciance.

Editeur : Rock & Folk éditions
192 pages
Format 23x28cm

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L’Héritage Goldman Vol 1

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L'Héritage Goldman Vol 1

Lors de sa Tournée en 1998, Jean-Jacques Goldman disait après avoir interprété un extrait de son titre Pas toi : « Curieux ce qui passe avec ses chansons anciennes… Parfois on les croise par hasard comme ça dans la rue, dans un piano bar, dans un ascenseur, chantées par d’autres. Comme ça, on a l’impression qu’elles s’en vont. Parfois on ne les reconnait pas, comme si elles prenaient leur indépendance… ».  Et il poursuivit en reprenant Pas toi sous différents styles : Reggae, hard rock ou metal, opéra, Swing… : « pour ne pas qu’on soit trop surpris avec toutes les versions auxquelles nous n’échapperons peut-être pas » disait-il alors.

Ici en revanche on ne veut pas échapper à ces reprises ou plutôt ces « revisites ». « Revisites » car c’est le terme utilisé pour présenter l’album L’Héritage Goldman (avec le Chœur Gospel de Paris vol. 1) sorti le 21 janvier 2022 sous le label Pias France, et réalisé par Erick Benzi.

On en a croisé des plus ou moins réussies comme Mel groove pour Pas toi, ou bien les reprise pour les Editions Atlas avec quelques bonnes surprises, puis régulièrement lors des concerts des Enfoirés depuis le début, et plus récemment avec Génération Goldman…

L'Héritage Goldman Vol 1

Pour cet album, les chansons sont revisitées par plusieurs Artistes dont Michael Jones, Tomislav Matosin (que nous avions découvert sur scène lors d’un concert au 20ème Théâtre en mai 2014), Nérac (ici en concert en 2007 au Théâtre de l’Archipel), Mary Cooper et aussi plusieurs Artiste de la « nouvelle génération » que nous avons pu découvrir lors des émissions comme The Voice (TF1) pour Lilian Renaud, Marghe, Mentissa, Cyprien ou encore Un Incroyable Talent (M6) avec Mariana Kaye, Prodiges (France 2) pour Camille et Julie Berthollet, ou encore La Nouvelle Star (M6) avec Roland Karl. Quand à Anne-Sophie Seba, elle est fait partie du Chœur Gospel de Paris.

L'Héritage  Goldman Vol 1
Erick Benzi et Michaël Jones – photo © Claude Gassian

Erick Benzi, réalisateur de cet album, a fait partie du groupe Canada aux côté de Gildas Arzel, Jacques Veneruso et Gwenn Arzel dès 1976. Puis, il a arrangé et/ou réalisé plusieurs albums de nombreux Artistes comme Anggun, Céline Dion, Caroles Fredericks, Johnny Hallyday, Maurane, Florent Pagny, la liste est encore longue… En 2007, il a monté le groupe El Club avec à nouveau Gildas Arzel et aussi Michaël Jones et Christian Séguret. Ils ont sorti un album et ont fait une tournée (report photos). Il a aussi participé plus récemment à une comédie musicale « Un été 44 » (report’live FanMusik) dont il était le directeur musicale et dans laquelle participait aussi Tomislav Matosin en tant que chanteur.

Concernant Jean-Jacques Goldman, Erick a collaboré avec lui depuis la période Fredericks – Goldman – Jones dès 1989 et a poursuivit avec ses albums suivants.

Tracklist de l’album

1. Le prologue du signe (Avec Camille & Julie Berthollet)
2. Il suffira d’un signe (Avec Tomislav Matosin, Camille & Julie Berthollet)
3. Là-bas (Avec Nérac & Anne-Sophie Seba)
4. Il y a (Avec Lilian Renaud)
5. Juste après (Avec Marghe, Mentissa & Cyprien)
6. Quand tu danses (Avec Nérac)
7. Famille (Avec Marghe & Mentissa)
8. Sache que je (Avec Mary Cooper)
9. Pas toi (Avec Marina Kaye)
10. Je te donne (Avec Michael Jones & Tomislav Matosin)
11. Fermer les yeux (Avec Lilian Renaud)
12. Elle ne me voit pas (Avec Nérac)
13. Puisque tu pars (Avec Cyprien)

Erick Benzi, explique que l’idée de faire un album avec des reprises des titres de JJ avec une chorale gospel pour unifier l’album. Il nous dira également que « le Gospel renvoie à quelque chose d’organique (la voix) qui fait un liant avec les chansons (espacées de plus de 20 ans). J’aime ça et J.J. aussi.« 

C’est bien ce qui ressort quand on écoute l’album dans son intégralité. C’est un ensemble, dans lequel chaque chanson trouve sa place. Et les Artistes qui y participent mettent en valeur les chansons par leur interprétation.

« Des Voix aptes à servir les chansons ». Cette phrase pourrait résumer les interprétations de cet album. Ce sont surtout les chansons qui sont mises en avant. Comme par exemple Lilian Renaud pour les titres Il y a. Il reste tout en émotion, en retenu sur ce titre. Il interprète aussi Fermer les yeux. Ou encore Anne-Sophie Seba et Nerac sur Là-bas avec une version qui tout en restant proche de l’originale reste dans l’émotion. Michaël Jones reprend son titre duo Je te donne avec Tomislav Matosin. De sont côté, Marina Kaye reprend un titre, en français, sur cet album, c’est Pas toi qu’elle interprète avec les chœurs. Sache que je fait également partie de cet album avec Mary Cooper. On y retrouve Erick Benzi comme à l’époque sur l’album En passant (1997) et à ses côtés (et sur l’album) la présence de Killian Arzel pour les guitares. Une version avec de beaux arrangements et qui laisse une grande place aux instruments comme la contrebasse jouée par Renaud Garcia-Fons… Nérac reprend magnifiquement aussi Quand tu danses et Elle ne me voit pas.

Découvrez ci-dessous Juste après par Marghe, Mentissa & Cyprien et le Choeur Gospel de Paris.

Nous avons demandé à Erick Benzi pourquoi certaines chansons étaient plus proches que d’autres de la version originale.  Par exemple Il suffira d’un signe s’éloigne surtout par la rythmique, sans guitare électrique, et « Là-bas » reste très proche du titre original. Est-ce parce que certains titres s’y prêtaient plus que d’autres, à essayer de proposer une autre direction vraiment ou bien si c’était un choix plus personnel ?

Erick Benzi : « Pour Il suffira d’un signe, c’est une volonté personnelle de faire ressortir le texte, et donc de prendre un risque. La collection HÉRITAGE, dont JJG n’est que le 1er artiste (suivront François Hardy, Joe Dassin, etc) se veut intemporelle et qualitative. Donc pas de sons qui puissent être démodés rapidement. Une espèce d’unplug, équivalent de BLUE NOTE dans le jazz. Versions simplifiées et organiques. Difficile à faire avec JJG. C’est pourquoi il n’y a pas de guitare électrique, ni de batterie dans cet album mais seulement des percussions et l’omniprésence des chœurs. Le Volume 2 sera celtique donc il y aura de la batterie, c’est incontournable avec les titres rapides. »

Voici la version live de Tomislav Matosin qui interprète Il suffira d’un signe sur le plateau du Grand Studio RTL, précédé juste avant de l’intro de l’album avec Le prologue du signe joué par Camille et Julie Berthollet aux violon et violoncelle.

L’album est bien accueilli avec près de 8000 albums actuellement (albums + téléchargements) déjà vendus depuis sa sortie le 21 janvier. A noter une entrée dans la TOP 20 et une 7ème place pour les ventes physiques. Si cet album rencontre le public, il y a déjà des noms d’Artistes annoncés qui pourraient avoir aussi leur album « L’Héritage » comme Françoise Hardy, Joe Dassin, Daniel Balavoine ou encore Michel Berger.

Une première date de concert est déjà pour le 25 septembre 2022 à l’Olympia (Paris), puis en 2023 en tournée en France.

Nous espérons beaucoup que cette aventure puisse se poursuivre et nous permettre de découvrir ou redécouvrir des chansons à travers des revisites travaillées, bien réalisées et bien interprétées comme pour cet album !

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