Rejoignez-nous

Chroniques

L’Aventure Starmania, François Alquier

Publié

le

L'Aventure Starmania, de François Alquier - Hors Collection

Sorti en octobre 2017, L’Aventure de Starmania, écrit par François Alquier et préfacé par Maurane, est édité par Hors Collection. Il est composé de 160 pages richement illustrées par des photos dont certaines rares ou inédites. Un beau livre avec une couverture rigide reprenant le logo « Starmania » se rapprochant des versions live dès 93.

Toujours d’actualité même 40 ans après, c’est grâce à son histoire que Starmania a traversé le temps depuis 1978… et même avant lors de sa conception et son écriture par Michel Berger et Luc Plamondon.

Starmania

photo © Benaroch / Sipa

 

L'Aventure Starmania, François AlquierL’auteur a consacré la moitié de son livre à la génèse et la première version de Starmania : celle de 78/79 avec un casting inoubliable France Gall, Daniel Balavoine, Fabienne Thibeault, Diane Dufresne, Claude Dubois (album studio), Nanette Workman, Etienne Chicot (spectacle live), René Joly, Eric Estève… moitié français et moitié québecois. Un choix voulu par Luc Plamondon.

On découvre ou redécouvre comment les deux auteurs de Starmania ont créé l’histoire en s’inspirant au départ de faits réels pour ensuite parvenir à une histoire plus originale et futuriste (ou plutôt moderne) tout en restant ancrée dans le monde actuel. L’opéra rock aborde des thèmes comme celui de vouloir être à tout prix connu et passer à la télé, d’autres de vouloir diriger le monde… Ces thèmes qui resteront d’ailleurs toujours d’actualité ce qui explique sans doute aussi une part du succès de Starmania au fil des années.

Dans le livre on peut aussi découvrir :

    • Une analyse intéressante de la fin de l’histoire de Starmania faite par Serge Beyer.

 

  • Des anecdotes sur les répétitions du spectacle pour la version originale
  • des témoignages réalisés par l’auteur, des participants aux différentes versions de Starmania comme ceux de René Joly, de Maurane, Wenta, Renaud Hantson, Norman Groulx…
  • des extraits d’interviews des différentes époques

On y apprend beaucoup de choses grâce aux nombreux témoignages. On est comme transporté aux différentes époques qui ont vu défiler les  versions successives de Starmania. On traverse 40 ans et plus de souvenirs, d’images, de rencontres, de musique.

Ce livre s’adresse à tout le monde, autant aux personnes connaissant déjà bien l’opéra rock qu’aux personnes qui souhaitent le découvrir tant la qualité des documents et des témoignages est importante.

Starmania n’est pas fini.

François Alquier, l’auteur du livre, évoque dans son avant-propos pour les 40 ans de l’opéra rock, le retour de Starmania sur scène par Luc Plamondon en faisant cette fois appel à des Artistes confirmés et inconnus.
Nous vous tiendrons bien entendu informé de tout cela dès que nous aurons des informations. Dans cette lignée, il projette aussi d’en faire un film.

 

L’auteur

François Alquier est journaliste-animateur spécialisé dans la culture depuis plus de 30  ans. Il est aussi connu pour son blog “Les chroniques de Mandor”.

Pour se procurer l’album

Amazon.Fr

Lire la suite
Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Chroniques

Iconic The Beatles, Marc Dufaux – Rock & Flock éditions

Avait-on encore des choses à dire ou apprendre sur les Beatles ?…

Publié

le

Avait-on encore des choses à dire ou apprendre sur les Beatles ? On pouvait penser que la source allait se tarir au cours des années. Mais force est de constater que le fleuve semble loin de s’assécher.

Voici donc un ouvrage qui célèbre les 60 ans des Beatles, ou plus précisément le soixantième anniversaire de leur premier single « Love me do », sorti en septembre 1962. Une belle façon de sabrer le champagne et de se remémorer une grande période de l’histoire de la musique populaire.

L’auteur revient avec brio sur les événements, les circonstances progressives qui ont fait du groupe de Liverpool une légende. Mais loin d’une simple description des faits, le livre résume et développe en même temps. Ainsi, il dresse une trame qui permet de bien comprendre l’évolution de la carrière des Beatles sans ennuyer le lecteur par des détails futiles.

Tout est dans l’immédiateté. On vit le travail des quatre de Liverpool dans l’instant. Chaque album de la discographie originelle est décrit et analysé en détail, citant chansons, influences et états d’âmes de leurs créateurs. Le récit ne s’attarde donc pas sur les éditions posthumes (compilations, anthologies, lives à la BBC…).

Iconic The Beatles, Marc Dufaux - Rock & Flock éditions

Dans la première période (1962-1966), la trame se veut chronologique avec quelques intermèdes. L’auteur consacre quelques pages aux batteurs passés chez les Beatles (Pete Best y tient même le rôle principal). On a droit également aux chansons écrites pour les autres artistes, ainsi qu’à la période américaine (les albums studios et les tournées). Puis la lente décadence jusqu’à l’arrêt définitif des concerts (pas moins de trente pages sont consacrées à ces derniers événements). Le dernier tiers du livre dépeint la période studio de 1967 à 1970, de l’apogée à la fin progressive.

Les six dernières pages résonnent comme une sorte d’épilogue heureux, résumant brièvement les difficiles reconnaissances individuelles des quatre membres après la fin du groupe et le destin juridique des chansons.

Le seul point moins positif de cet ouvrage sont quelques erreurs clairsemées ça et là. Ainsi, l’album « A hard day’s night » comporte 13 titres et non 14, le premier album solo de George Harrison s’appelle « All things must pass » et non « Everything must pass »… des détails pas anodins pour les fans des Beatles.

Cependant, sur 185 pages richement détaillées et illustrées, on retrouve avec plaisir les huit années intenses qui ont changé la face du monde.

Chronique FanMusik par Ludovic

Pour commander le livre cliquez ici.

L’auteur

Marc Dufaud, écrivain et réalisateur, retrace avec humour, justesse, impertinence, la
(trop courte) carrière des Fab Four, avec une iconographie d’une grande richesse.

Présentation par l’éditeur

Soixante ans ! Soixante ans que les Fab sont four, à compter d’août 1962, quand Ringo Starr prend la place du pauvre Pete Best. Depuis, la folie beatlemaniaque a laissé place à la nostalgie… Et leurs chansons resteront à jamais dans les oreilles et les cœurs. Il faudrait inscrire les Beatles au patrimoine mondial de l’Unesco pour l’éternité. Iconic : ces gamins de Liverpool ont marqué les années sixties, avec les moptops, les chelsea boots, le yellow submarine. Ce sont eux qui ont donné le rythme à ces temps d’insouciance.

Editeur : Rock & Folk éditions
192 pages
Format 23x28cm

Lire la suite

Chroniques

L’Héritage Goldman Vol 1

Publié

le

L'Héritage Goldman Vol 1

Lors de sa Tournée en 1998, Jean-Jacques Goldman disait après avoir interprété un extrait de son titre Pas toi : « Curieux ce qui passe avec ses chansons anciennes… Parfois on les croise par hasard comme ça dans la rue, dans un piano bar, dans un ascenseur, chantées par d’autres. Comme ça, on a l’impression qu’elles s’en vont. Parfois on ne les reconnait pas, comme si elles prenaient leur indépendance… ».  Et il poursuivit en reprenant Pas toi sous différents styles : Reggae, hard rock ou metal, opéra, Swing… : « pour ne pas qu’on soit trop surpris avec toutes les versions auxquelles nous n’échapperons peut-être pas » disait-il alors.

Ici en revanche on ne veut pas échapper à ces reprises ou plutôt ces « revisites ». « Revisites » car c’est le terme utilisé pour présenter l’album L’Héritage Goldman (avec le Chœur Gospel de Paris vol. 1) sorti le 21 janvier 2022 sous le label Pias France, et réalisé par Erick Benzi.

On en a croisé des plus ou moins réussies comme Mel groove pour Pas toi, ou bien les reprise pour les Editions Atlas avec quelques bonnes surprises, puis régulièrement lors des concerts des Enfoirés depuis le début, et plus récemment avec Génération Goldman…

L'Héritage Goldman Vol 1

Pour cet album, les chansons sont revisitées par plusieurs Artistes dont Michael Jones, Tomislav Matosin (que nous avions découvert sur scène lors d’un concert au 20ème Théâtre en mai 2014), Nérac (ici en concert en 2007 au Théâtre de l’Archipel), Mary Cooper et aussi plusieurs Artiste de la « nouvelle génération » que nous avons pu découvrir lors des émissions comme The Voice (TF1) pour Lilian Renaud, Marghe, Mentissa, Cyprien ou encore Un Incroyable Talent (M6) avec Mariana Kaye, Prodiges (France 2) pour Camille et Julie Berthollet, ou encore La Nouvelle Star (M6) avec Roland Karl. Quand à Anne-Sophie Seba, elle est fait partie du Chœur Gospel de Paris.

L'Héritage  Goldman Vol 1
Erick Benzi et Michaël Jones – photo © Claude Gassian

Erick Benzi, réalisateur de cet album, a fait partie du groupe Canada aux côté de Gildas Arzel, Jacques Veneruso et Gwenn Arzel dès 1976. Puis, il a arrangé et/ou réalisé plusieurs albums de nombreux Artistes comme Anggun, Céline Dion, Caroles Fredericks, Johnny Hallyday, Maurane, Florent Pagny, la liste est encore longue… En 2007, il a monté le groupe El Club avec à nouveau Gildas Arzel et aussi Michaël Jones et Christian Séguret. Ils ont sorti un album et ont fait une tournée (report photos). Il a aussi participé plus récemment à une comédie musicale « Un été 44 » (report’live FanMusik) dont il était le directeur musicale et dans laquelle participait aussi Tomislav Matosin en tant que chanteur.

Concernant Jean-Jacques Goldman, Erick a collaboré avec lui depuis la période Fredericks – Goldman – Jones dès 1989 et a poursuivit avec ses albums suivants.

Tracklist de l’album

1. Le prologue du signe (Avec Camille & Julie Berthollet)
2. Il suffira d’un signe (Avec Tomislav Matosin, Camille & Julie Berthollet)
3. Là-bas (Avec Nérac & Anne-Sophie Seba)
4. Il y a (Avec Lilian Renaud)
5. Juste après (Avec Marghe, Mentissa & Cyprien)
6. Quand tu danses (Avec Nérac)
7. Famille (Avec Marghe & Mentissa)
8. Sache que je (Avec Mary Cooper)
9. Pas toi (Avec Marina Kaye)
10. Je te donne (Avec Michael Jones & Tomislav Matosin)
11. Fermer les yeux (Avec Lilian Renaud)
12. Elle ne me voit pas (Avec Nérac)
13. Puisque tu pars (Avec Cyprien)

Erick Benzi, explique que l’idée de faire un album avec des reprises des titres de JJ avec une chorale gospel pour unifier l’album. Il nous dira également que « le Gospel renvoie à quelque chose d’organique (la voix) qui fait un liant avec les chansons (espacées de plus de 20 ans). J’aime ça et J.J. aussi.« 

C’est bien ce qui ressort quand on écoute l’album dans son intégralité. C’est un ensemble, dans lequel chaque chanson trouve sa place. Et les Artistes qui y participent mettent en valeur les chansons par leur interprétation.

« Des Voix aptes à servir les chansons ». Cette phrase pourrait résumer les interprétations de cet album. Ce sont surtout les chansons qui sont mises en avant. Comme par exemple Lilian Renaud pour les titres Il y a. Il reste tout en émotion, en retenu sur ce titre. Il interprète aussi Fermer les yeux. Ou encore Anne-Sophie Seba et Nerac sur Là-bas avec une version qui tout en restant proche de l’originale reste dans l’émotion. Michaël Jones reprend son titre duo Je te donne avec Tomislav Matosin. De sont côté, Marina Kaye reprend un titre, en français, sur cet album, c’est Pas toi qu’elle interprète avec les chœurs. Sache que je fait également partie de cet album avec Mary Cooper. On y retrouve Erick Benzi comme à l’époque sur l’album En passant (1997) et à ses côtés (et sur l’album) la présence de Killian Arzel pour les guitares. Une version avec de beaux arrangements et qui laisse une grande place aux instruments comme la contrebasse jouée par Renaud Garcia-Fons… Nérac reprend magnifiquement aussi Quand tu danses et Elle ne me voit pas.

Découvrez ci-dessous Juste après par Marghe, Mentissa & Cyprien et le Choeur Gospel de Paris.

Nous avons demandé à Erick Benzi pourquoi certaines chansons étaient plus proches que d’autres de la version originale.  Par exemple Il suffira d’un signe s’éloigne surtout par la rythmique, sans guitare électrique, et « Là-bas » reste très proche du titre original. Est-ce parce que certains titres s’y prêtaient plus que d’autres, à essayer de proposer une autre direction vraiment ou bien si c’était un choix plus personnel ?

Erick Benzi : « Pour Il suffira d’un signe, c’est une volonté personnelle de faire ressortir le texte, et donc de prendre un risque. La collection HÉRITAGE, dont JJG n’est que le 1er artiste (suivront François Hardy, Joe Dassin, etc) se veut intemporelle et qualitative. Donc pas de sons qui puissent être démodés rapidement. Une espèce d’unplug, équivalent de BLUE NOTE dans le jazz. Versions simplifiées et organiques. Difficile à faire avec JJG. C’est pourquoi il n’y a pas de guitare électrique, ni de batterie dans cet album mais seulement des percussions et l’omniprésence des chœurs. Le Volume 2 sera celtique donc il y aura de la batterie, c’est incontournable avec les titres rapides. »

Voici la version live de Tomislav Matosin qui interprète Il suffira d’un signe sur le plateau du Grand Studio RTL, précédé juste avant de l’intro de l’album avec Le prologue du signe joué par Camille et Julie Berthollet aux violon et violoncelle.

L’album est bien accueilli avec près de 8000 albums actuellement (albums + téléchargements) déjà vendus depuis sa sortie le 21 janvier. A noter une entrée dans la TOP 20 et une 7ème place pour les ventes physiques. Si cet album rencontre le public, il y a déjà des noms d’Artistes annoncés qui pourraient avoir aussi leur album « L’Héritage » comme Françoise Hardy, Joe Dassin, Daniel Balavoine ou encore Michel Berger.

Une première date de concert est déjà pour le 25 septembre 2022 à l’Olympia (Paris), puis en 2023 en tournée en France.

Nous espérons beaucoup que cette aventure puisse se poursuivre et nous permettre de découvrir ou redécouvrir des chansons à travers des revisites travaillées, bien réalisées et bien interprétées comme pour cet album !

Pour commander l’album sur Amazon cliquez ici.

Liens

site officiel | Facebook | Instagram

Lire la suite

D’autres chroniques

© 2001-2024 FanMusik