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Belle et Sébastien, Nicolas Vanier – Gaumont

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Belle et Sébastien, Nicolas Vanier - Gaumont

On se souvient de Belle et Sébastien, la série des années diffusée en 1965, ou encore du dessin animé début des années 80, tout deux adaptés du roman de Cécile Aubry. Pour la première fois les petits comme les grands pourrons découvrir le 18 décembre prochain au cinéma le film Belle et Sébastien de Nicolas Vanier.

Tourné sur trois saisons (l’été, l’automne et l’hiver) ce film est un vrai moment d’évasion grâce aux magnifiques images et des paysages donnant une impression d’infini. Quelques différences sont notables avec la version originale. Par exemple l’histoire originale se passe dans les Pyrénées (entre la France et l’Espagne) et non en Haute Maurienne Vanoise près de la frontière avec la Suisse. Cette histoire se déroule pendant la seconde Guerre Mondiale. Mais l’esprit et l’histoire sont bien là. On découvre un nouveau Sébastien joué par Félix Bossuet, tout aussi proche de sa chienne Belle que ne l’était Mehdi qui jouait alors ce rôle dès 1965. Aujourd’hui il campe le rôle d’André un bûcheron qui aidera Sébastien. A leurs côtés : Tcheky Karyo (César), Margaux Chatelier (Angelina), Dimitri Storoge (Docteur Guillaume), Andréas Pietschmann (Lieutenan Peter), Urbain Cancelier (Le Maire). Une histoire qui plaira aussi bien aux enfants, touchés par Sébastien qui vivront son aventure en voulant être à sa place, qu’aux adultes qui se replongeront dans leur souvenir.

Nous étions présents lors de l‘avant première parisienne du film au Grand Rex en présence de l’équipe du film (voir les photos). Les réactions du public lors de cette projection étaient sans équivoques, que ce soit pendant la diffusion ou après, ils étaient conquis, par les paysages de montages, de neiges, mais surtout par l’histoire et bien entendu par Belle et Sébastien.

Côté actualité, Nicolas Vanier portera à l’écran l’adaptation de son roman L’or sous la neige, retraçant l’aventure d’un jeune Américain, à la fin du XIXème siècle, qui se lance dans la ruée vers l’or du Klondike.

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Belle et Sébastien, Nicolas Vanier - GaumontSynopsis du film

Ça se passe là-haut, dans les Alpes.
Ça se passe là où la neige est immaculée, là où les chamois coursent les marmottes, là où les sommets tutoient les nuages.
Ça se passe dans un village paisible jusqu’à l’arrivée des Allemands.
C’est la rencontre d’un enfant solitaire et d’un chien sauvage.
C’est l’histoire de Sébastien qui apprivoise Belle.
C’est l’aventure d’une amitié indéfectible.
C’est le récit extraordinaire d’un enfant débrouillard et attendrissant au coeur de la Seconde Guerre Mondiale.
C’est l’odyssée d’un petit garçon à la recherche de sa mère, d’un vieil homme à la recherche de son passé, d’un résistant à la recherche de l’amour, d’une jeune femme en quête d’aventures, d’un lieutenant allemand à la recherche du pardon.

C’est la vie de Belle et Sébastien

Rendez-vous au cinéma dès le 18 décembre 2013 !

Découvrez la bande annonce du film

Plus d’informations sur la réalisation du film en lisant ci-dessous les propos de Nicolas Vanier.

Comment est né Belle et Sébastien ?
Contrairement à tous les projets que j’ai menés jusqu’ici, ce n’est pas moi qui suis à l’origine de Belle et Sébastien. Au départ, l’idée vient du producteur Clément Miserez, de mes co-scénaristes Fabien Suarez et Juliette Sales, et des gens de la Gaumont. Or, lorsqu’ils se sont interrogés sur un nom de metteur en scène, il se trouve que j’étais leur premier choix. C’est tombé au bon moment pour moi car je venais justement de reporter le projet sur lequel je travaillais pour des raisons de financement !

Belle et Sébastien - Cécicle Aubry

Mehdi dans la série Belle et Sébastien

Quel souvenir gardez-vous du feuilleton télévisé ?
Quand j’étais petit, j’étais complètement accro à cette série ! Il faut dire que j’étais déjà passionné par les animaux, la nature et la montagne et que j’en ai gardé un souvenir profondément ancré en moi. Ce n’est pas anodin puisqu’à l’âge adulte je me suis entièrement consacré aux chiens et à la nature. Du coup, quand on m’a proposé ce projet, j’étais presque intimidé par rapport au souvenir
que j’en avais gardé : pour moi, il ne s’agissait pas d’une banale série télé mais d’une longue suite d’épisodes plus extraordinaires les uns que les autres. C’était donc un véritable défi à relever, ce qui n’était pas pour me déplaire, même si c’était un peu angoissant. J’étais tellement marqué par les sensations fortes que BELLE ET SÉBASTIEN avait éveillées en moi que je me sentais un vrai devoir de réussite. Dès lors, il fallait réaliser un film pour le cinéma, forcément différent de la série télé, tout en restant fidèle aux fondamentaux de l’histoire, c’est-à-dire à ses personnages et à son univers.

Dans quelle direction avez-vous cherché à orienter la transposition ?
Dès le premier rendez-vous avec Gaumont, j’ai expliqué que j’étais prêt à tourner le film sous certaines conditions. D’abord, il fallait trouver un enfant exceptionnel tant par la force du regard que par la personnalité. Ensuite, je tenais à tourner sur trois saisons. Enfin, je souhaitais transposer le film à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale. C’était un parti-pris esthétique car je ne voulais pas montrer la montagne telle qu’elle est devenue aujourd’hui : je souhaitais retrouver un paysage montagnard de chalets et de villages en lauze, dont l’harmonie de couleurs et de matières fait écho au cuir, au chanvre et au bois des vêtements et des objets de l’époque. C’est donc cette volonté esthétique qui a servi la dramaturgie et qui m’a permis de renouer avec une dimension essentielle de la série : l’aventure, le voyage et la notion de passage. La guerre et la fuite des Juifs vers la Suisse s’inscrivaient parfaitement dans cette continuité.

Avez-vous souhaité rester fidèle aux personnages de la série ?
J’ai revu la série une seule fois, chez moi, muni d’un petit carnet et d’un crayon, et dès qu’un élément m’apparaissait important, qu’il s’agisse d’un personnage ou d’un lieu, je le notais. Cela m’a permis de garder en mémoire ce qui me semblait nécessaire de retrouver dans l’adaptation. J’ai préféré ne voir les épisodes qu’une seule fois pour pouvoir ensuite m’en affranchir et prendre de la distance par rapport à l’histoire originale. Puis, j’ai repris point par point la trentaine d’éléments qui devaient absolument figurer dans le film.

 

Belle et Sébastien (Félix Bossuet), Nicolas Vanier - Gaumont

Belle et Sébastien (Félix Bossuet)

Belle et Sébastien est aussi un récit d’apprentissage.
Oui, car au-delà du sujet qui me plaisait beaucoup, ce qui m’intéressait, c’était de construire une véritable fiction, d’autant que ce n’était pas le cas de mes deux précédents films qui se rapprochaient davantage du documentaire. De même que je suis passé du récit de voyage au roman, j’ai profondément envie aujourd’hui de raconter des histoires fictionnelles avec des personnages qui suivent des trajectoires et qui évoluent. Je souhaite aussi parler de mon pays, la France, car c’est une terre que j’adore, même si j’ai passé beaucoup d’années à l’étranger. C’est pour toutes ces raisons que je me suis autant investi dans ce projet en attachant beaucoup d’importance à l’écriture et à la mise en scène afin qu’on ne soit jamais dans la caricature.

Belle et Sébastien, Nicolas Vanier - Gaumont

Sébastien (Félix Bossuet)

Les producteurs n’ont pas hésité à vous laisser tourner sur trois saisons ?
Pas du tout, et il faut bien avouer que c’était courageux de leur part. Non seulement en raison de la présence d’un enfant et d’un chien, mais aussi des difficultés logistiques. C’était donc un pari coûteux et risqué. Mais je n’aurais pas pu montrer la montagne uniquement en été ou en hiver : j’éprouvais un réel besoin de dévoiler ses différentes couleurs au fil des saisons. Tout comme Sébastien, la montagne constitue un personnage à part entière.

Quels étaient les plus grands défis sur le tournage ?
Rien ne me paraissait insurmontable, ni le tournage en montagne, ni la présence du chien. Le plus difficile, c’était de diriger un enfant car une grande partie du film reposait sur sa capacité à vivre cette aventure de bout en bout. Même si, dès le départ, j’étais confiant, je suis resté prudent parce que je suis conscient qu’à 7 ans et demi, tout peut arriver … La vraie grande surprise a été la faculté de Félix à comprendre ce que j’attendais, à ne jamais sur-jouer, à émettre des propositions de jeu pertinentes et à être constamment dans la finesse.
C’est ce qui a donné une énergie formidable à tout le monde sur le plateau. Car au-delà des qualités d’écriture et de mise en scène du film, c’est vraiment Félix qui porte le projet.

Nicolas Vanier et Félix Bossuet - Belle et Sébastien, Nicolas Vanier - Gaumont

Nicolas Vanier et Félix Bossuet

Comment avez-vous trouvé le petit Félix ?
Nous avons reçu près de 2400 candidatures pour le rôle de Sébastien. La directrice de casting n’avait jamais vu un tel engouement : alors qu’en général les gens veulent lire le scénario, la célébrité de la série et mon nom attaché au projet ont suffi à rassurer et à susciter l’enthousiasme de nombreux parents qui ont envoyé les photos de leurs enfants. 200 d’entre eux ont été présélectionnés, puis à partir de visionnages et d’essais, j’en ai retenu une douzaine que j’ai emmenés dans le Vercors, où j’ai des chiens de traineau. Pendant ces quelques jours, j’ai vécu avec ces enfants, je les ai observés
et j’ai appris à les connaître. Et même s’il ne restait plus que trois candidats possibles, j’ai très vite su qui je voulais et j’ai imposé Félix, envers et contre tout, bien que d’autres aient pu sembler plus mignons au premier abord. Peu m’importait qu’ils aient déjà une expérience de tournage ou pas.
J’ai aimé la personnalité de Félix, qui est un enfant intelligent et courageux, mais qui peut rapidement se fermer comme une huître si on ne prend pas le temps de se faire accepter par lui. Il a quelque chose de déconcertant et d’étrange mais dans lequel je décelais une finesse qui n’appartient qu’à lui.

Tchéky Karyo, Félix Bossuet et Nicolas Vanier - Belle et Sébastien, Nicolas Vanier

Tchéky Karyo, Félix Bossuet et Nicolas Vanier

Autour de Félix, les autres comédiens sont épatants…
Tchéky Karyo s’est imposé d’emblée dans le rôle de César. Alors qu’il tient souvent des rôles antipathiques, j’avais envie qu’il évolue progressivement vers la lumière, même si on n’a pas une sympathie immédiate pour lui. C’était donc un changement intéressant par rapport à son image auprès du grand public. Très vite, je lui ai expliqué qu’il ne fallait pas qu’il y ait la moindre ambiguïté sur ses rapports avec les autres personnages : Angélina n’est pas sa maîtresse et Sébastien est son «petit-fils» d’adoption. Même si je n’ai pas beaucoup d’expérience en matière de direction d’acteur, je crois que mon besoin de précision l’a rassuré.
Quant à Margaux Chatelier, tout comme Félix, je l’ai imposée par rapport à des actrices plus connues, car elle incarnait exactement le personnage que je souhaitais. Dès que je l’ai vue pendant les essais, elle a été une évidence !
On a eu énormément de chance pour le rôle du lieutenant Peter. En effet, après pas mal de recherches infructueuses, j’ai dû prendre une décision de dernière minute, en visionnant une vidéo d’Andreas Pietschmann sur mon portable : je l’ai trouvé formidable et quand je l’ai rencontré, mon impression s’est largement confirmée.

Mehdi et Félix Bossuet - Belle et Sébastien, Nicolas Vanier - Gaumont

Mehdi et Félix Bossuet

On retrouve Mehdi, emblématique de la série, dans le rôle d’André…
Au début du projet, j’ai considéré qu’il s’agissait d’une contrainte qui s’imposait d’elle-même : il me paraissait impossible de monter ce film, sachant qu’il était acteur, sans lui proposer un rôle. Très vite, j’ai envisagé de lui confier celui d’André, le chasseur auprès duquel Sébastien tente d’obtenir des informations sur la «bête». Lors de notre première rencontre, nous étions un peu sur nos gardes tous les deux et je me suis même demandé, au départ, si je n’aurais pas préféré qu’il refuse ma proposition car j’avais le sentiment qu’il était un peu «l’oeil de Moscou» sur le film… On ne s’est pas revu dans les semaines qui ont précédé le tournage mais lorsqu’on a commencé à travailler ensemble, il m’a beaucoup ému. Il avait de grandes bouffées de nostalgie en replongeant dans cet univers et un jour il m’a fait le plus beau des compliments en me disant «maman serait fière». La sincérité avec laquelle il s’est exprimé m’a permis de sentir toute sa sensibilité et on est tombé dans les bras l’un de l’autre : dès cet instant, on est devenus amis. Autant dire que sa présence a été un vrai moteur et m’a donné une énergie nouvelle. C’est aussi à ce moment que j’ai perçu son appréhension : il tenait à ce que le film reste fidèle à l’image qu’il avait gardée de cette histoire imaginée par sa mère.

Avez-vous eu du mal à trouver les «interprètes» de Belle ?
À partir d’un certain nombre de critères de poids et de taille, une centaine de chiens ont été repérés. Ils ont été longuement observés par Andrew Simpson, qui a dressé les animaux pour Le dernier trappeur et Loup et en qui j’ai toute confiance. Il en a retenu 7 ou 8, qu’il a fait travailler, puis il en a gardé trois au final : Garfield, la chienne vedette, et deux autres qui ont servi de doublures. Elles avaient chacune des caractères spécifiques pour jouer dans des scènes plus ou moins dynamiques ou calmes. En revanche, quand on voit un gros plan du chien, c’est toujours Garfield.

On retrouve la mélodie de la série dans la bande-originale du film.
Cela me paraissait fondamental. Armand en était, lui aussi, convaincu, même si c’était plus difficile de travailler à partir de cette contrainte : cela aurait pu constituer un carcan dont il aurait pu ne pas se libérer mais il a formidablement relevé le défi.

Liens
Site officiel : belleetsebastien-lefilm.com | Page Facebook

 

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16 Comments

16 Comments

  1. riquelme

    5 janvier 2014 at 21h16

    Merci pour les places de cinéma, j’ai enmené mes deux filles de 12 ans avec moi; j’avais vu les épisodes de Belle et Sébastien petite et là j’ai découvert un magnifique film d’espoir, de liberté (comme on aimerait voir nos enfants si libres dans cette nature sauvage!) de fraternité et de valeurs. Mes enfants ont aprécié l’histoire forte et émouvante dans cette période historique de guerre mais également tout comme moi ces si beaux paysages de montagnes si magnifiquement filmés, une impression de nature à 100% devant nos yeux, parfois à nous couper le souffle pour Sébastien. Bref une belle histoire bien racontée, filmée avec de très bons acteurs et bien sûr « un attachant » Belle.

  2. MARTINE

    3 janvier 2014 at 15h53

    Bonjour

    J ai bien recu les deux places que j ai gagné
    Merci a vous

  3. Damien

    3 janvier 2014 at 14h59

    J’ai gagné, super film merci beaucoup

  4. cookie84

    17 décembre 2013 at 21h53

    merci pour ce concours

  5. CHARLENE08

    17 décembre 2013 at 19h50

    Bonne continuation à votre équipe !!!

  6. genot

    17 décembre 2013 at 19h18

    un film dont on rêve

  7. nectoux

    17 décembre 2013 at 13h50

    Bonjour, merci pour ce concours, je joue et j’espère. Bonne journée à tous

  8. roussel

    16 décembre 2013 at 18h26

    PLEINS DE SOUVENIRS UN PLAISIR MERCI

  9. myturbo

    16 décembre 2013 at 15h34

    Tenté avec grand plaisir, merci…

  10. delph50

    16 décembre 2013 at 10h49

    que de beaux souvenirs!!!!!!!!

  11. jean-francois

    14 décembre 2013 at 18h18

    Bonjour.
    J’ai joué, merci.

  12. BORGETTO

    13 décembre 2013 at 9h36

    j’espère gagner…

  13. BOUSSION

    11 décembre 2013 at 13h34

    Ce film me ramène plusieurs décennies en arrière… vers une version noire et blanc qui déjà me ravissait.
    Je suis sûr que toute la poésie de cette époque se retrouvera dans ce film de Nicolas Vannier, dont j’ai déjà bien apprécié la qualité de conteur dans « Loups », « Le dernier trappeur », etc.

  14. Jacqueline Beal

    11 décembre 2013 at 6h50

    Bonjour et merci pour ce jeu et ce film propres à ravir petits et grands! Je participe très volontiers.

  15. VILLEDIEU

    10 décembre 2013 at 16h52

    Belle et Sébastien ont bercé mon enfance

    Que de souvenirs !

    Biz à tous

  16. Oheme22150

    10 décembre 2013 at 15h44

    Merci pour le concours, je viens de tenter ma chance 🙂

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Disques

Daniel Balavoine, Sauver l’Amour (réédition en Vinyle) (Panthéon)

« Sauver l’Amour » est le 8eme album studio de Daniel Balavoine sorti en octobre 1985.Il ressort aujourd’hui en vinyle…

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Daniel Balavoine, Sauver l'Amour (réédition en Vinyle) (Panthéon)

Sauver l’Amour est le 8eme album studio de Daniel Balavoine sorti en octobre 1985. Il s’agit aussi de son dernier album… Il ressort aujourd’hui « à l’identique » en vinyle pour marquer les 40 ans de l’album.
Le vinyle refait comme à l’époque avec son volet miroir argenté était sorti il y a 5 ans dans le coffret de l’intégrale studio vinyle.

Pour faire les musiques de cet album, Daniel avait mis 1 an. Il utilisa le Fairlight pour cet album qu’il considérait à l’époque comme un instrument de musique. A ses côtés Andy Scott et Joe Hammer pour l’aider dans sa tâche. Joe Hammer a commencé à travailler avec Daniel pour l’album Vendeurs de larmes en 1982. C’est Christian Padovan (bassiste) qui lui présenta. Joe s’était formé sur le fairlight avant que Daniel s’y mette aussi. Ils ont ainsi commencé à programmer les musiques de l’album ensemble en fonction des chansons de l’album.

“Ce qui est fantastique c’est qu’avec un tel instrument, il n’y a plus de limite. Nous ne sommes prisonniers de rien. Il n’y a même plus de problèmes d’acoustique par exemple. Si le fairlight a un côté abstrait, cela n’altère en rien la chanson, la mélodie… “ Daniel

L’album a été enregistré en Écosse aux studios Highland. (comme pour son précédent album : Pour la femme veuve qui s’éveille).

“J’ai envie, c’est certain, que plein de gens constatent que cette production est à la hauteur des grosses productions internationales du type « Tear for Fears ». Je le dis sans prétention aucune et de façon décomplexée… »

Un album comme il le disait “positif” et c’était la première fois pour lui même si plusieurs des thèmes abordés dans l’album peuvent être difficile comme la guerre pour les Enfants dans Petit homme mort au combat, la famine dans Un enfant assis attend la pluie. “Chaque texte contient une phrase d’espoir, une phrase de compréhension aussi… “

Daniel Balavoine, Sauver l'Amour (réédition en Vinyle) (Panthéon)

Lors de la chanson Chanson pour l’Éthiopie, Daniel n’avait pas pu participer à sa création et à son enregistrement. Mais il était présent lors du concert donné à La Courneuve le 15 octobre 1985 aux côtés de nombreux autres artistes (Jean-Jacques Goldman notamment avec lequel il partagea un duo sur « Je marche seul », Michel Berger, Renaud, Jeanne Mas… Il expliquera pour ce titre qu’il pensait justement à l’Éthiopie mais cela pouvait aussi concerner d’autres régions de l’Afrique : « C’est une chanson contre la charité. Les gosses qui meurent là-bas ne se posent pas toutes les questions qu’on croit qu’ils se posent. Ils ne se demandent pas si on va leur envoyer de l’argent ou de la bouffe. Ils savent qu’ils n’ont pas d’eau, que cela s’appelle sécheresse et par conséquent attendent une seule chose: la pluie.”

Les musiciens pour l’enregistrement de l’album : Andy Scott (ingénieur du son), Joe Hammer pour la programmation et les percussions. Il s’entoure aussi de John Woolloff (guitares et basses) dont on retient son solo guitare, et Matt Clifford (claviers) qu’Andy lui présentera. Et aussi René Morizur au Saxophone. Sans oublier les choristes avec Alice Terell et Diane Dupuis. Puis aussi dans les choeurs : Jo Paula Moore, Yves Chouard et Roger Secco. Hervé Limeretz assura les arrangements.
Les photos de la couverture et du livret sont signées Ken Browar.

Le mixage de l’album fut réalisé dans un des Studio au Palais des Congrès de Paris qui portera le nom de Daniel Balavoine par la suite… 

En 1985, sortiront trois 45 tours extraits de cet album :  L’Aziza avec en face B Tous les cris les S.O.S..
Le clip de ce titre a été réalisé par Olivier Chavarot et tourné entre la France (sur les jardins de la Tour Eiffel), et le Maroc, avec la comédienne Fejria Deliba. 
On peut retrouver plusieurs photos du tournage dans le livre De la scène au Sahel de Franck Stromme (photographe). (son interview est disponible ici.)
Le titre recevra le prix SOS Racisme en décembre 1985.

Puis en 2nd single ce sera Sauver l’Amour (face B : Petite Angèle), et enfin Aimer est plus fort que d’être aimé (Face B : Ne parle pas de malheur) dont Daniel évoquait aussi ce titre en disant : « Je dirais qu’il s’agit d’un disque où je transmets beaucoup de sentiments d’amour. Que ce soit l’amour de la liberté, l’amour de la vie telle qu’elle est, telle qu’on la vit. Le principal était de dire que même si l’on te déteste, tu restes le plus fort. C’est plus fort d’aimer que d’être aimé. C’est plus intense.« 

Tracklist de l’album

Face A
1. Un enfant assis attend la pluie
2. Aimer est plus fort que d’être aimé
3. Tous Les Cris Les SOS
4. L’Aziza
5. Le blues est blanc
6. Sauver l’amour

Face B
1. Petite Angèle
2. Petit homme mort au combat
3. Ne parle pas de malheur

Il allait jouer cet album sur scène en octobre 86 au Palais des Sports de Paris mais le destin en aura décidé autrement…  Un album qui est toujours d’actualité par les thèmes qu’on peut transposer aux événements de nos jours et aussi par sa musique et ses paroles toujours aussi fortes. Il nous invite avec le « z » à « Sauvez » (sur la pochette en ouvrant le volet et le verso de l’album) à contribuer à Sauver l’Amour nous aussi…

En janvier 2026, cela fera aussi 40 ans que Daniel n’est plus là… nous laissant ses chansons qui continuent de perpétuer sa mémoire bien après sa disparition… “Les chansons restent et doivent continuer d’exister.”

De nombreux hommages sont prévus dont plusieurs concerts et tournées dont celle du spectacle ”Balavoine, ma batailleoù nous étions présents pour la première en septembre dernier. 

Nous vous reparlerons très prochainement des différents hommages sur scène mais aussi télévisuels, etc…

Chronique par Angélique L. en collaboration avec le site dbalavoine.com

Les propos de Daniel Balavoine présents dans cette chronique
ont été recueillis par Didier Varrod pour le Magazine N°1 sorti en octobre 85.

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Disques

Kylie Minogue, Kylie Christmas (Fully Wrapped) – Parlophone

10 ans après son « Kylie Christmas », Kylie Minogue se transforme à nouveau en fée de Noël…

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Kylie Minogue, Kylie Christmas (Fully Wrapped) - Parlophone

10 ans après son Kylie Christmas, Kylie Minogue se transforme à nouveau en fée de Noël avec une nouvelle édition de son album dans une version complétée et remaniée Fully Wrapped sorti le 5 décembre 2025 (Parlophone / Warner).

C’est l’album d’Elvis Presley Elvis Christmas qui est considéré comme l’un des premiers albums de Noël marquants. Depuis, des Jackson Five en passant par Ariana Grande, les Beach Boys, Sia, Aretha Franklin, Whitney Houston, Gwen Stefani ou encore Frank Sinatra et bien sûr Mariah Carey (la Mère Noël autoproclamée depuis les années 90), de nombreux artistes se sont rompus à l’exercice depuis les années 50.

Les albums de Noël, c’est une grande tradition anglosaxonne et américaine, mais des artistes francophones se sont aussi glissés dans le costume du père ou de la mère Noël : Céline Dion (à la fois pour des albums de Noël en français et en anglais), Tino Rossi (la référence avec Petit Papa Noël qui a traversé les générations), Natasha St-Pier, Isabelle Boulay… Des expériences et des albums qui restent néanmoins pour la plupart plus anecdotiques…

On sent que pour « Kylie Christmas », la star australienne s’est glissée avec bonheur dans ce répertoire à la fois si populaire et si particulier. Elle a choisi un mélange de titres originaux et de reprises de grands classiques (Santa Baby, It’s The Most Wonderful Time Of The Year ou Santa Claus Is Coming To Town sur lequel elle s’offre un duo vituel avec Frank Sinatra…).

Pour cette réédition Fully Wrapped qui vient fêter les 10 ans de l’album, Kylie Minogue nous offre un visuel totalement repensé mais aussi 4 nouveaux titres originaux, tous co-écrits par la chanteuse. A noter que l’un de ces titres inédits X Mas n’est disponible que sur la version Amazon.

On y retrouve le mélange d’électro pop et de son plus jazzy qui faisait déjà tout le charme de la première édition de Kylie Christmas, tout en gardant le petit côté sexy chic typique de Kylie Minogue.  

Pour acheter son album (liens amazon) : Version Vinyle Exclusive Amazon | CD

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