Chroniques
El Club, Plus fort que ça
Sortie le 4 juin 2007. 14 titres – EMI / Capitol / ERK Music
Quand quatre artistes talentueux décident de se regrouper pour former un groupe cela ne peut que donner un album d’exception.
El Club est composé de Gildas Arzel, Erick Benzi, Michaël Jones et Christian Séguret. Retrouvez leur présentation dans la biographie présentée dans cette page. Chacun apportant sa musique, sa voix, ses influences musicales et son exprérience.
Un album très guitares / voix. Leur voix se mélangent d’une manière si agréable qu’il est difficile de passer à l’écoute d’un autre album.
A noter la présence en membres VIP de Jean-Jacques Goldman, Francis Cabrel, et Maxime Leforestier qui viennent préter leur voix sur la dernière chanson de l’album Ce que j’aime (extrait audio ci-dessous).
1er single extrait de l’album : Jack & Judy.
- Plus fort que ça
- Jack & Judy
- Un message
- Au revoir
- Est-ce qu’elle m’emmenèrait?
- Elle écrit
- Toi
- La chaleur du sud
- Un peu d’eau sur le feu
- Ma fée
- Si la lune
- Minuit sonne
- Mauvais sommeil
- Ce que j’aime
Biographie du groupe
Quand quatre musiciens, la quarantaine bien avancée, décident de se réunir pour jouer de la musique ensemble, ça ne fait qu’un groupe de plus. Mais lorsque ces quatre musiciens, forts de leur siècle combiné d’expérience musicale au plus haut niveau (carrières solos à succès, Canada, Fredericks-Goldman-Jones, collaborations avec Goldman, Cabrel, Garou, Aufray, Clerc, Dion, Iglésias, Noah, Maurane, Kaas, Couture, Yacoub, Hallyday, Bachelet, Pagny, Voisine, Ray Charles, Joe Cocker, Nanette Workman, etc…) décident de ressortir les guitares et de retrouver la chaleur communicative et partageuse des premiers jours, le métier lève un sourcil gourmand.
Et lorsque cette formation pousse son rêve jusqu’au bout, réalise un album de titres originaux signés par les mêmes plumes qui ont porté au sommet des classements la crème de la chanson française, lorsqu’un des arrangeurs les plus titrés de l’hexagone, trois des plus fines gâchettes de la guitare et deux grands chanteurs se retrouvent, ça donne une signature chez EMI / Capitol, une tournée à venir, et un groupe dont beaucoup s’accordent à dire qu’il va vite se faire une place dans le paysage musical français.
Ça donne El Club.
El Club aurait pu s’appeler JABS. En terme de boxe anglaise, pays du noble art, « jabs » c’est un coup sec, franc et efficace. Mais JABS c’est aussi Jones-Arzel-Benzi-Séguret, les quatre protagonistes de ce nouveau pari musical, par ordre d’entrée en scène.
Gildas Arzel, dont le public français a découvert la voix unique lorsque le groupe Canada connut son premier grand succès avec Mourir les Sirènes, a poursuivi par la suite une carrière riche et sans concession avec trois albums solo de superbe facture, des tournées haut de gamme (ZZ Top, Hallyday) et des centaines de séances à la guitare, un instrument sur lequel il s’exprime avec une originalité telle que Billy Gibbons lui-même l’a qualifié d’extraterrestre.
Erick Benzi, tête pensante, moteur inébranlable, concepteur, auteur, qui fut pendant des années le réalisateur de Goldman avant de voler de ses propres ailes pour produire quelques-uns des albums les plus attachants de ces dernières années (Julien Clerc, Céline Dion) amène au groupe sa vaste science de la réalisation et son aisance en studio.
On ne présente plus Michael Jones, le plus français des gallois, bras droit de Jean-Jacques Goldman pendant des années, et désormais figure attachante de la scène médiatique française, qui, outre sa voix et sa popularité, amène à la formation sa connaissance et sa maîtrise des chœurs, pratiqués depuis la petite enfance et son jeu de guitare nourri de rock seventies.
Christian Séguret, guitariste d’Hugues Aufray depuis plus de vingt ans, traîne également dans les studios de France et des Etats-Unis depuis des lustres; passionnés par la guitare et son histoire, il a enseigné cet instrument à l’Université du Tennessee pendant plusieurs années et il est également rédacteur en chef de la revue Guitar Collector.
est donc né le jour où ces quatre musiciens, dont les trajectoires se croisaient depuis des années, ont fait le pari de l’aventure en commun. Une aventure bien en phase avec l’air du temps, quand l’individualisme semble céder le pas à la convivialité.
El Club, c’est biensûr une assertion, une marque musicale que ces quatre artistes ont voulu laisser en commun. Comblés par leur carrière, libérés des contingences de la réussite et de la reconnaissance, leur unique souci étant de retrouver le plaisir d’un véritable travail en équipe, les discussions sans fin autour d’une table, le monde que l’on refait jusqu’à pas d’heure, les guitares qui sortent des étuis, les quatre voix qui se mêlent et se soutiennent, les références à une musique et une époque où l’on parlait beaucoup d’amour et de communion avant que ces notions ne deviennent suspectes.
c’est quatre copains membres fondateurs, un lieu fictif aux cuirs accueillants, une confrérie imaginaire, une charte et de l’expérience, qui n’excluent pas d’ouvrir les portes capitonnées, mais jamais verrouillées, à quelques sympathisants de passage, au gré des albums ou des concerts (Jean-Jacques Goldman, Francis Cabrel et Maxime Le Forestier ont tous les trois pris leur « carte » sur ce premier album sur lequel ils font une apparition vocale).
c’est une piqûre de rappel de la part de quatre musiciens revenus de tout avec le sourire, un clin d’œil salutaire à une époque qui se noie dans la technique, une évidence qu’il est toujours bon de rappeler quand on se perd : avec des chansons fortes, quatre voix et quatre guitares, on fait un groupe. Et un bon.
Chroniques
« Billie Eilish, Le phénomène d’une génération », Capucine Fau – Casa Editions / Rock & folk éditions

La star mondiale Billie Eilish est vraiment le « phénomène d’une génération » comme le dit le sous-titre de ce livre-portrait édité récemment chez « Rock & Folk Editions ».
Ses deux concerts à guichets fermés, donnés il y a quelques jours à l’Accor Arena de Paris, ont créé l’événement de cette fin de saison musicale. Les places s’étaient vendues en seulement quelques minutes il y a plus d’un an.
En quelques années, l’icône planétaire à l’univers sombre et fascinant, Billie Eilish a conquis le monde avec un style unique, tant musical que visuel.
Quelques heures avant les concerts de Paris, on pouvait croiser dans les rues longeant l’Accor Arena des dizaines de clones de Billie Eilish : tee-shirts XXXL, bermudas ultra amples, chemises et cravates, casquettes, les fans avaient adopté le look iconique de leur idole pour ce rendez-vous unique qu’ils attendaient depuis de nombreux mois. Certains avaient même décidé de camper aux abords de la salle de concert depuis plusieurs jours afin d’obtenir la place la plus proche du bord de la scène à l’ouverture des portes.

L’ouvrage Billie Eilish, le phénomène d’une génération nous raconte comment au-delà du succès et comment derrière les projecteurs se cache une artiste sensible, engagée et complexe, façonnée par sa réussite, ses combats personnels et une créativité sans limites.
Capucine Fau, qui collabore notamment avec le site RockUrLife, plonge au cœur de la vie de cette jeune prodige, retraçant son ascension fulgurante, ses collaborations marquantes et les secrets de sa musique qui touche des millions de fans à travers le monde.
A travers 8 chapitres et de très nombreuses photos, ce portrait non officiel nous fait le récit chronologique du parcours de cette artiste hors norme dont le premier titre est sorti alors qu’elle n’avait que 15 ans et dont l’immense succès ne se dément pas à l’aube de ses seulement 24 ans.
Entre anecdotes et réflexions sur son impact culturel, Billie Eilish, le phénomène d’une génération révèle une artiste aussi énigmatique qu’inspirante.
Titre : Billie Eilish, Le phénomène d’une génération
Auteurs : Capucine Fau
Éditions : Casa Editions / Rock & folk éditions
Sortie : Avril 2025
Pour Commander le livre : Amazon.fr
Chroniques
Douchka : Best Of (Vinyle & CD)
Warner Music vient de publier un coffret rétrospectif qui célèbre l’inoubliable égérie Disney…

C’est en 1984, que Douchka Bojidarka Esposito, dite « Douchka », devient l’égérie de Disney en France.
Son beau-père, le regretté Humbert Ibach dit Mémé Ibach, disparu il y a quelques semaines, et à l’époque producteur de la chanteuse Karen Cheryl, est en partie à l’origine de cette starification de sa belle-fille. Il est le producteur de tous ses tubes estampillés Disney de l’époque.

Tout commence avec la chanson Mickey, Donald et moi qui se vend à 400.000 exemplaires.
S’en suivront de nombreux tubes pour le jeune public : Elémentaire mon cher Baloo, La chanson de Zorro, Davy Crockett, Taram et le chaudron magique ou encore Comme le dit toujours mon père… En tout, Douchka classe 7 titres dans le célèbre classement du « Top 50 » de l’époque. Elle quitte son statut d’ambassadrice Disney à la fin des années 80.

Le répertoire de Douchka qui a bercé toute une génération était malheureusement indisponible depuis plusieurs années. Warner Music vient de publier un coffret rétrospectif qui célèbre l’inoubliable égérie Disney des années 80. Ce coffret anthologique réunit 56 titres sur 3CD. Une version vinyle est aussi disponible avec une sélection de 12 titres. L’intégralité du coffret est également accessible sur toutes les plateformes de streaming musicales.
Pour commander le coffret sur Amazon : Coffret 3 CD | Vinyle
Interview vidéo (2015)
En 2015, Douchka acceptait de revenir sur ses années Disney dans le cadre du documentaire « La grande saga des héros de votre enfance » réalisé par Joelle Martinez et Ludovic Lestavel (JLA Productions / TMC).
Nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir ces images ci-dessous :
Actualité
Elle joue depuis ce soir à Vittel la pièce de théâtre « Lit d’embrouilles » aux côtés de Daniele Gilbert et Jean-Philippe Azema. Une pièce de Druart Bruno Angonin Patrick.