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Les Séries de notre Enfance, Maroin Eluasti, Nordine Zemrak

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Les Séries de notre Enfance, Maroin Eluasti, Nordine Zemrak

Les Séries de notre Enfance

Les Séries de notre Enfance, Maroin Eluasti, Nordine Zemrak

 Très beau livre avec une couverture cartonnée et illustrée de plusieurs des personnages des dessins animés emblématiques comme Esteban, Zia, Tao des Mystérieuses Cités d’Or, L’inspecteur Gadget, sa nièce Sophie et son chien Fino, ou encore Ulsysse, Télémaque et Thémis d’Ulysse 31… Dès le sommaire, le ton est donné, ce seront les séries animés de la DIC qui seront présentés avec pour certains une mise en avant (ceux que l’on retrouve d’ailleurs en couverture).

L’idée de ce livre est venue en juillet 2003 lors d’une Japan Expo, passionnés tous les 2 pour les séries de la DIC, Maroin et Nordine ont décidé de s’allier et de mettre leur force en commun pour créer ce très bel ouvrage.

Sous ces trois lettres : DIC se cache un studio de production de publicité sous forme d’animations, d’émissions de télé aussi et ensuite des dessins animés que nous nous rappelons tous encore aujourd’hui.

La préface est signée par Jean Chalopin, créateur de la DIC. Il ne se rendait pas compte à l’époque que des années plus tard leurs oeuvres auraient autant marqué les enfants et que cela continue encore de nos jours.

Les auteurs nous offrent au début du livre plus qu’un préambule,  c’est la genèse de la DIC, son histoire qui nous est relatée. Ils nous plongent ainsi dans l’Univers de Jean Chalopin et de Bernard Deyries. Au fil des rencontres, des premiers films publicitaires réalisés et des productions institutionnelles… ce sont des dessins animés que nous avons découvert avec nos yeux d’enfants et qu’aujourd’hui nous prennont toujours un grand plaisir à nous y replonger dedans avec nos yeux d’adultes.
Sans oublier également une présentation de la planète magique dont nous avions eu la chance de visiter sa démolition définitive au début des années 2000. (Vous retrouverez prochainement à nouveau disponible une page spéciale avec les photos de notre reportage.)

Double page Ulysse 31 - Les Séries de notre Enfance, Maroin Eluasti, Nordine Zemrak

Le premier dessin animé qui nous est présenté est Ulysse 31. Maroin et Nordine nous expliquent au fil des pages comment l’idée de mélanger une histoire de l’antiquité grecque avec le futur est venue, les premiers essais, les premiers scenarri, avec les premières planches, les discussions et avis divergents, les techniques utilisées… Rien ne nous est caché, nous découvrons et nous suivons la réalisation des dessins animés. Presque comme si nous étions présents, nous nous imaginons vivre cette aventure de création, de rencontres, parfois simple et parfois difficile grâce aux nombreuses anecdotes présentes dans le livre. Les Mystérieuses Cités d’Or, L’Inspecteur Gadget, Les Minipouss, Jayce et les Conquérants de la Lumière, M.A.S.K, Pole Position, Les Bisounours… et bien d’autres n’auront (presque) plus aucun secret pour nous.

Un élément qui est important également dans une production, c’est la musique…  Jean Chalopin, s’associe à Haim Saban. Et le succès était au rendez-vous.
En plus des nombreux croquis et illustrations magnifiques, on retrouve également des exemples de produits dérivés.

Le livre est pour nous comme un sorte d’hommage aux protagonistes sans lesquels ces dessins animés n’auraient jamais pu voir le jour. Et c’est une belle réussite. Merci aux deux auteurs Maroin Eluasti et Nordine Zemrak pour ce livre qui manquait.

 Double page Minipouss - Les Séries de notre Enfance, Maroin Eluasti, Nordine Zemrak

Nous avons souhaité en savoir un peu plus sur la création de ce livre. Nous vous invitons à lire l’entretien avec les auteurs ci-dessous.

FanKulture : comment s’est effectué le choix de mettre en avant tel ou tel dessin animé ?  par vos choix perso, et l’engouement du public ?

Maroin : Nous nous sommes longtemps posés la question. Nous voulions dans un premier temps faire 2 livres pour montrer 2 périodes distinctes du studio tout en donnant la part belle à nos séries fétiches. Dans le premier, il y aurai eu les débuts de la DIC puis Ulysse 31, Les Cités d’Or, Lupin 8 et Inspecteur Gadget et dans le second, toutes les autres séries de la DIC. Ce choix était également motivé par l’envie de détailler généreusement chacune des séries. Finalement, nous somme revenus sur ce choix car, économiquement, ce n’était pas possible. Dans un deuxième temps, nous avons voulu faire un livre de 350 pages, mais là aussi nous avons dû laisser tomber. Comment faire alors ? Nous avions tant à dire sur la première période dont les chapitres étaient pour la plupart terminés… La suite vous la connaissait, nous sommes passés de 350 pages à 208 pages en mettant plus en avant nos séries coup de coeur.


FanKulture : comment vous ont accueilli Jean Chalopin, Bernard Deyries, les différents acteurs de ces dessins animés lorsque vous leur avez parlé du livre ?

Avez-vous eu des retours d’eux une fois le livre publié ?

Nordine : J’ai rencontré Jean Chalopin et Bernard Deyries en Mai 2002 avec lesquels j’ai fait part de mon projet de livre ce qui les a tout de suite enchantés. Puis Bruno Bianchi, et une bonne partie des anciens du studio DIC. Cela n’a pas été simple, quand nous avons décidé avec Maroin de concrétiser ce projet. Il a fallu rechercher en France mais aussi aux états Unis, Japon… toutes les personnes ayant participé aux différentes productions ce qui n a pas été chose simple. Des fois nous avancions et d’autres fois reculions. Mais la détermination de chacun a permis d’en rencontrer la majeur partie.
Les retours ont été très bons, on a vraiment senti que ce livre leur avait plu et qu’un bel hommage leur avait été rendu. Dommage cependant que des gens comme Bruno Bianchi ou Jasmine Delacroix : Deux personnes très importantes dans le succès de la DIC et qui nous ont bien aidé soient parti avant la sortie du livre. Les Japonais ayant travaillé sur ces séries ont été ravie de ce bouquin. Je repense toujours à la réaction de Monsieur Habara lorqu’il a vu notre livre. Beaucoup d »émotions pour cette personne qui avait travaillé sur Pole Position au début de sa carrière et qui n’avait pas revu la série depuis.

Maroin : Il en avait autant envie que nous. Le studio DIC a été une grande aventure or il n’y a jamais eu de livre à ce sujet. Tous nous ont apporté une aide considérable pour qu’il puisse voir le jour. Je regretterai cependant toute ma vie de ne pas avoir pu l’offrir à Bruno Bianchi de son vivant. Il était devenu un ami, un grand frère qui nous a apporté un soutien sans faille.
Le livre a été merveilleusement bien accueilli, certaines fois, avec beaucoup d’émotion de la part des acteurs de la DIC.

Double page Ulysse 31 - Les Séries de notre Enfance, Maroin Eluasti, Nordine Zemrak


FanKulture :  les produits dérivés présentés font-ils partis de vos collections personnelles ?

Maroin : Les documents que nous avons utilisé proviennent en grande majorité de nos collections respectives réunies au terme d’une vingtaine d’années. Nous avons aussi été aidé pour certains jouets grâce à des collectionneurs qui nous ont donné accès à leurs photos.

Nordine : Oui nous avons mis en avant nos produits personnels, étant collectionneur des cités d’or, je me devais de la mettre en avant dans ce bouquin. Mais globalement l’ensemble des produits nous appartient hormis les prototypes et quelques jouets prêtés à l’occasion pour.


FanKulture : avez vous chacun une anecdote concernant la réalisation de votre livre ?

Maroin : Je me souviens de ma première rencontre avec Bruno Bianchi. C’était en 1995. J’étais au festival d’Annecy et je voulais l’interviewer. Ce jour-là, il faisait très beau sur la terrasse de l’impérial. C’est là que j’ai assisté à quelque chose de tout à fait incroyable à mes yeux : Bruno Bianchi, tout en me regardant et répondant à mes questions, arrivait à dessiner un Inspecteur Gadget qu’il me destinait. Je n’en revenais pas !

Nordine :  J’avais déjà remarqué que le nom de Jean Chalopin était récurrent dans mes animés préférés d’où la mise en place d’un cahier (que je possède toujours) sur lequel je notais tout ce que je trouvais sur DIC ou Jean Chalopin avec ensuite pour chaque page une image représentant une série DIC. Un signe ?

Cahier d'enfance de Nordine Zemrak

Cahier d’enfance de Nordine Zemrak

 

FanKulture : quel est votre dessin animé préféré et pourquoi ?  Avez-vous chacun une anecdote concernant votre enfance sur ce dessin animé en particulier ?

Maroin : C’est Ulysse 31. J’ai pris une claque visuelle quand j’ai découvert la série. Et puis les histoires étaient si captivantes. Combien de fois je me suis pris pour Ulysse dans la cours de récréation. Je rêvais d’avoir la même épée laser que lui.
Un souvenir m’a beaucoup marqué. Ce sont les moments que nous partagions avec mon père qui regardait avec nous Ulysse 31. C’était tous les jours à 19h55 juste avant les actus de FR3. Nous nous demandions s’il appréciait la série autant que nous. Et un jour lors d’un des épisodes (Ulysse rencontre Ulysse) nous avons su que oui. Ces moments uniques partagés avec mon père ont pris avec le temps une grande place dans mon coeur.

Nordine : Mon dessin animé préféré étant les cités d’or, je passais mon temps à découper tous les magazines tv pour avoir la moindre image des cités d’or.

 

 

les auteurs

Maroin Eluasti
Bercé depuis tout petit par ces séries, il a été émerveillé par leur qualité, leur dynamisme et leur modernisme. A tel point qu’il passait le plus clair de son tempsà gribouiller dans les marges de son cahier ou même de sa table d’écolier, des Inspecteur Gadget, des Nona le petit robot, ceci au grand dam de ses professeurs. Le temps a passé et après des études de technicien et pas mal de petits boulots, il est revenu à ses premières amours : le dessin. Il voulait faire de cette passion qui ne l’avait jamais quittée son métier. Avec beaucoup de travail et d’acharnement il a réussi à devenir animateur 2D et story-boarder

Nordine Zemrak
Toute son enfance a été caractérisée par sa passion dévorante des dessins animés tels Ulysse 31, Jayce, les Mystérieuses Cités d’Or. Ceux-ci déployaient un tel suspens qu’il lui était impossible de rater le moindre épisode. Il a fini par porter son attention sur les noms des créateurs apparaissant à chaque générique et particulièrement sur le nom de la société de production : la DIC. C’est ainsi qu’à l’âge de 10 ans, il a commencé la création d’un petit « livre » où chaque dessin animé DIC était répertorié, accompagné de petites images découpées dans les magazines télé de l’époque.

 

Pollux
Préface de Jean Chalopin
Parution : 7 avril 2013
208 pages couleurs et illustrations

Pour commander le livre : Site de l’éditeur (frais de port gratuit) Amazon.fr

Sites autour du livre : Pollux / Page Facebook

Merci aux auteurs du livre.

Du 28 octobre au 8 novembre 2013 – 23h59 vous pouvez gagner le livre Les Séries de notre Enfance. Pour participer cliquez ici.

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8 Comments

8 Comments

  1. Pingback: Les séries de notre enfance - dessins animés - Années 80

  2. CHARLENE08

    8 novembre 2013 at 22h05

    Bonsoir, je suis ravie de participer surtout pour :  » Eh la qui va là Inspecteur Gadget Eh la ça va pas Ouh ouh Oh la je suis là Inspecteur Gadget C’est moi que voilà Inspecteur Gadget Ca va être la joie Ouh ouh Au nom de la loi Moi je vous arrête Je vous arrête là. »

  3. BIGORGNE

    8 novembre 2013 at 13h07

    J’adore ! toute ma jeunesse !! j’ai 34 ans et j’ai les dvd Ulysse 31 à la maison que ma fille de 7 ans regarde lol

  4. deiber ludovic

    8 novembre 2013 at 8h03

    Good Luck 😉

  5. mogi

    8 novembre 2013 at 0h06

    Ouh la la … rien qu’à voir la couverture je suis touché !

    Que de souvenirs et quelle bonne idée d’avoir sorti ce livre :o) merci

  6. MAUPOME

    7 novembre 2013 at 21h24

    bonne chance

  7. Godreau J

    7 novembre 2013 at 10h03

    Rien qu’avec ces quelques images j’en ai l’eau à la bouche ! et surtout l’enfance remonte à la surface et ça fait du bien !
    Biz

  8. Rastapan

    6 novembre 2013 at 19h04

    Bonne chance à toutes et tous !
    Que de souvenir dans tous les cas rien qu’à l’évocation de ce livre !

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Iconic The Beatles, Marc Dufaux – Rock & Flock éditions

Avait-on encore des choses à dire ou apprendre sur les Beatles ?…

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Avait-on encore des choses à dire ou apprendre sur les Beatles ? On pouvait penser que la source allait se tarir au cours des années. Mais force est de constater que le fleuve semble loin de s’assécher.

Voici donc un ouvrage qui célèbre les 60 ans des Beatles, ou plus précisément le soixantième anniversaire de leur premier single « Love me do », sorti en septembre 1962. Une belle façon de sabrer le champagne et de se remémorer une grande période de l’histoire de la musique populaire.

L’auteur revient avec brio sur les événements, les circonstances progressives qui ont fait du groupe de Liverpool une légende. Mais loin d’une simple description des faits, le livre résume et développe en même temps. Ainsi, il dresse une trame qui permet de bien comprendre l’évolution de la carrière des Beatles sans ennuyer le lecteur par des détails futiles.

Tout est dans l’immédiateté. On vit le travail des quatre de Liverpool dans l’instant. Chaque album de la discographie originelle est décrit et analysé en détail, citant chansons, influences et états d’âmes de leurs créateurs. Le récit ne s’attarde donc pas sur les éditions posthumes (compilations, anthologies, lives à la BBC…).

Iconic The Beatles, Marc Dufaux - Rock & Flock éditions

Dans la première période (1962-1966), la trame se veut chronologique avec quelques intermèdes. L’auteur consacre quelques pages aux batteurs passés chez les Beatles (Pete Best y tient même le rôle principal). On a droit également aux chansons écrites pour les autres artistes, ainsi qu’à la période américaine (les albums studios et les tournées). Puis la lente décadence jusqu’à l’arrêt définitif des concerts (pas moins de trente pages sont consacrées à ces derniers événements). Le dernier tiers du livre dépeint la période studio de 1967 à 1970, de l’apogée à la fin progressive.

Les six dernières pages résonnent comme une sorte d’épilogue heureux, résumant brièvement les difficiles reconnaissances individuelles des quatre membres après la fin du groupe et le destin juridique des chansons.

Le seul point moins positif de cet ouvrage sont quelques erreurs clairsemées ça et là. Ainsi, l’album « A hard day’s night » comporte 13 titres et non 14, le premier album solo de George Harrison s’appelle « All things must pass » et non « Everything must pass »… des détails pas anodins pour les fans des Beatles.

Cependant, sur 185 pages richement détaillées et illustrées, on retrouve avec plaisir les huit années intenses qui ont changé la face du monde.

Chronique FanMusik par Ludovic

Pour commander le livre cliquez ici.

L’auteur

Marc Dufaud, écrivain et réalisateur, retrace avec humour, justesse, impertinence, la
(trop courte) carrière des Fab Four, avec une iconographie d’une grande richesse.

Présentation par l’éditeur

Soixante ans ! Soixante ans que les Fab sont four, à compter d’août 1962, quand Ringo Starr prend la place du pauvre Pete Best. Depuis, la folie beatlemaniaque a laissé place à la nostalgie… Et leurs chansons resteront à jamais dans les oreilles et les cœurs. Il faudrait inscrire les Beatles au patrimoine mondial de l’Unesco pour l’éternité. Iconic : ces gamins de Liverpool ont marqué les années sixties, avec les moptops, les chelsea boots, le yellow submarine. Ce sont eux qui ont donné le rythme à ces temps d’insouciance.

Editeur : Rock & Folk éditions
192 pages
Format 23x28cm

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L’Héritage Goldman Vol 1

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L'Héritage Goldman Vol 1

Lors de sa Tournée en 1998, Jean-Jacques Goldman disait après avoir interprété un extrait de son titre Pas toi : « Curieux ce qui passe avec ses chansons anciennes… Parfois on les croise par hasard comme ça dans la rue, dans un piano bar, dans un ascenseur, chantées par d’autres. Comme ça, on a l’impression qu’elles s’en vont. Parfois on ne les reconnait pas, comme si elles prenaient leur indépendance… ».  Et il poursuivit en reprenant Pas toi sous différents styles : Reggae, hard rock ou metal, opéra, Swing… : « pour ne pas qu’on soit trop surpris avec toutes les versions auxquelles nous n’échapperons peut-être pas » disait-il alors.

Ici en revanche on ne veut pas échapper à ces reprises ou plutôt ces « revisites ». « Revisites » car c’est le terme utilisé pour présenter l’album L’Héritage Goldman (avec le Chœur Gospel de Paris vol. 1) sorti le 21 janvier 2022 sous le label Pias France, et réalisé par Erick Benzi.

On en a croisé des plus ou moins réussies comme Mel groove pour Pas toi, ou bien les reprise pour les Editions Atlas avec quelques bonnes surprises, puis régulièrement lors des concerts des Enfoirés depuis le début, et plus récemment avec Génération Goldman…

L'Héritage Goldman Vol 1

Pour cet album, les chansons sont revisitées par plusieurs Artistes dont Michael Jones, Tomislav Matosin (que nous avions découvert sur scène lors d’un concert au 20ème Théâtre en mai 2014), Nérac (ici en concert en 2007 au Théâtre de l’Archipel), Mary Cooper et aussi plusieurs Artiste de la « nouvelle génération » que nous avons pu découvrir lors des émissions comme The Voice (TF1) pour Lilian Renaud, Marghe, Mentissa, Cyprien ou encore Un Incroyable Talent (M6) avec Mariana Kaye, Prodiges (France 2) pour Camille et Julie Berthollet, ou encore La Nouvelle Star (M6) avec Roland Karl. Quand à Anne-Sophie Seba, elle est fait partie du Chœur Gospel de Paris.

L'Héritage  Goldman Vol 1
Erick Benzi et Michaël Jones – photo © Claude Gassian

Erick Benzi, réalisateur de cet album, a fait partie du groupe Canada aux côté de Gildas Arzel, Jacques Veneruso et Gwenn Arzel dès 1976. Puis, il a arrangé et/ou réalisé plusieurs albums de nombreux Artistes comme Anggun, Céline Dion, Caroles Fredericks, Johnny Hallyday, Maurane, Florent Pagny, la liste est encore longue… En 2007, il a monté le groupe El Club avec à nouveau Gildas Arzel et aussi Michaël Jones et Christian Séguret. Ils ont sorti un album et ont fait une tournée (report photos). Il a aussi participé plus récemment à une comédie musicale « Un été 44 » (report’live FanMusik) dont il était le directeur musicale et dans laquelle participait aussi Tomislav Matosin en tant que chanteur.

Concernant Jean-Jacques Goldman, Erick a collaboré avec lui depuis la période Fredericks – Goldman – Jones dès 1989 et a poursuivit avec ses albums suivants.

Tracklist de l’album

1. Le prologue du signe (Avec Camille & Julie Berthollet)
2. Il suffira d’un signe (Avec Tomislav Matosin, Camille & Julie Berthollet)
3. Là-bas (Avec Nérac & Anne-Sophie Seba)
4. Il y a (Avec Lilian Renaud)
5. Juste après (Avec Marghe, Mentissa & Cyprien)
6. Quand tu danses (Avec Nérac)
7. Famille (Avec Marghe & Mentissa)
8. Sache que je (Avec Mary Cooper)
9. Pas toi (Avec Marina Kaye)
10. Je te donne (Avec Michael Jones & Tomislav Matosin)
11. Fermer les yeux (Avec Lilian Renaud)
12. Elle ne me voit pas (Avec Nérac)
13. Puisque tu pars (Avec Cyprien)

Erick Benzi, explique que l’idée de faire un album avec des reprises des titres de JJ avec une chorale gospel pour unifier l’album. Il nous dira également que « le Gospel renvoie à quelque chose d’organique (la voix) qui fait un liant avec les chansons (espacées de plus de 20 ans). J’aime ça et J.J. aussi.« 

C’est bien ce qui ressort quand on écoute l’album dans son intégralité. C’est un ensemble, dans lequel chaque chanson trouve sa place. Et les Artistes qui y participent mettent en valeur les chansons par leur interprétation.

« Des Voix aptes à servir les chansons ». Cette phrase pourrait résumer les interprétations de cet album. Ce sont surtout les chansons qui sont mises en avant. Comme par exemple Lilian Renaud pour les titres Il y a. Il reste tout en émotion, en retenu sur ce titre. Il interprète aussi Fermer les yeux. Ou encore Anne-Sophie Seba et Nerac sur Là-bas avec une version qui tout en restant proche de l’originale reste dans l’émotion. Michaël Jones reprend son titre duo Je te donne avec Tomislav Matosin. De sont côté, Marina Kaye reprend un titre, en français, sur cet album, c’est Pas toi qu’elle interprète avec les chœurs. Sache que je fait également partie de cet album avec Mary Cooper. On y retrouve Erick Benzi comme à l’époque sur l’album En passant (1997) et à ses côtés (et sur l’album) la présence de Killian Arzel pour les guitares. Une version avec de beaux arrangements et qui laisse une grande place aux instruments comme la contrebasse jouée par Renaud Garcia-Fons… Nérac reprend magnifiquement aussi Quand tu danses et Elle ne me voit pas.

Découvrez ci-dessous Juste après par Marghe, Mentissa & Cyprien et le Choeur Gospel de Paris.

Nous avons demandé à Erick Benzi pourquoi certaines chansons étaient plus proches que d’autres de la version originale.  Par exemple Il suffira d’un signe s’éloigne surtout par la rythmique, sans guitare électrique, et « Là-bas » reste très proche du titre original. Est-ce parce que certains titres s’y prêtaient plus que d’autres, à essayer de proposer une autre direction vraiment ou bien si c’était un choix plus personnel ?

Erick Benzi : « Pour Il suffira d’un signe, c’est une volonté personnelle de faire ressortir le texte, et donc de prendre un risque. La collection HÉRITAGE, dont JJG n’est que le 1er artiste (suivront François Hardy, Joe Dassin, etc) se veut intemporelle et qualitative. Donc pas de sons qui puissent être démodés rapidement. Une espèce d’unplug, équivalent de BLUE NOTE dans le jazz. Versions simplifiées et organiques. Difficile à faire avec JJG. C’est pourquoi il n’y a pas de guitare électrique, ni de batterie dans cet album mais seulement des percussions et l’omniprésence des chœurs. Le Volume 2 sera celtique donc il y aura de la batterie, c’est incontournable avec les titres rapides. »

Voici la version live de Tomislav Matosin qui interprète Il suffira d’un signe sur le plateau du Grand Studio RTL, précédé juste avant de l’intro de l’album avec Le prologue du signe joué par Camille et Julie Berthollet aux violon et violoncelle.

L’album est bien accueilli avec près de 8000 albums actuellement (albums + téléchargements) déjà vendus depuis sa sortie le 21 janvier. A noter une entrée dans la TOP 20 et une 7ème place pour les ventes physiques. Si cet album rencontre le public, il y a déjà des noms d’Artistes annoncés qui pourraient avoir aussi leur album « L’Héritage » comme Françoise Hardy, Joe Dassin, Daniel Balavoine ou encore Michel Berger.

Une première date de concert est déjà pour le 25 septembre 2022 à l’Olympia (Paris), puis en 2023 en tournée en France.

Nous espérons beaucoup que cette aventure puisse se poursuivre et nous permettre de découvrir ou redécouvrir des chansons à travers des revisites travaillées, bien réalisées et bien interprétées comme pour cet album !

Pour commander l’album sur Amazon cliquez ici.

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