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Chroniques

Poudre aux yeux, Renaud Hantson et Laurent Karila

Pour sortir de son addiction à la cocaine, Renaud Hantson, chanteur, consulte Laurent Karila, psychiatre et spécialiste de la question. Au terme de leur premiere rencontre le médecin propose : Tu es artiste, alors fais un album autour de ce probleme !. Ce a quoi, le chanteur répond : D’accord, mais c’est toi qui écris les paroles !. Pari tenu !

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Poudre aux yeux par Renaud Hantson et Laurent KarilaPour sortir de son addiction à la cocaine, Renaud Hantson, chanteur, consulte Laurent Karila, psychiatre et spécialiste de la question. Au terme de leur premiere rencontre le médecin propose : Tu es artiste, alors fais un album autour de ce probleme ! Ce à quoi, le chanteur répond : D’accord, mais c’est toi qui écris les paroles !. Pari tenu !
En quelques semaines treize chansons sont écrites et composées. Le concept album AddictionS, de Satan Jokers est né. Le Hard rock en guise de prévention ! L’album est sorti en octobre dernier. Le duo ne veut pas s’arrêter là.

Aujourd’hui, mercredi 28 mars 2012 sort son autobiographie Poudre aux yeux chez l’éditeur Pygmalion. La cocaine est une maîtresse exigeante et ravageuse. Dans cette autobiographie, qu’il présente surtout comme un acte thérapeutique, Renaud, acclamé dans Starmania, La Légende de Jimmy et plus récemment Notre-Dame de Paris, raconte son parcours et 17 ans de liaison avec cette compagne qui l’a fait sombrer en enfer.
Ce témoignage, écrit en 17 chapitres comme les 17 années de sa dépendance, raconte les heures de gloire comme les déprimes, le sexe et la drogue faciles, et la face cachée du métier d’artiste. Dévoilant l’injustice du monde de la musique et les dérives du show-business, ce récit est une mise en garde contre les dangers insidieux de cette fausse amie.

Renaud dit au sujet de son livre : Je souhaite que cet ouvrage évite a beaucoup d’emprunter le chemin que j’ai pris et explique a ceux qui apprécient ma musique certaines de mes absences.

Un livre de souvenir mais aussi de rédemption. Il en révèle et dénonce les pièges et les ravages.

Laurent Karila et Renaud Hantson 2012

l’avis de FanMusik : Un livre vérité. Renaud se livre sans tabou, parfois d’une façon que l’on peut qualifier de cru… On retrouve son parcours musical à travers son livre : la genèse de ses albums, ses participations musicales, ses rencontres et collaborations avec Michel Berger, France Gall, Luc Plamondon, Jean-Jacques Goldman, Glenn Hughes (Deep Purple)… mais aussi son côté plus sombre avec ses dérives avec l’alcool, le sexe et la drogue. Rien n’est mis de côtés, tout est raconté, il ne fait aucun détour. Son public découvrira au fil des pages un artiste blessé, qui s’enfonce progressivement dans tous les excés… mais qui garde néanmoins son humour au 20ème degré comme il le dit lui-même. C’est également un livre destiné à un large public (mais avisé) car au délà de son parcours muscial il explique comment il est tombé dans cet engrenage qui n’est d’autre que la cocaïne. Depuis 2002, il semble en être de plus en plus conscient et multiplie les projets comme les cours de batterie, de chant, son nouveau groupe Furious Zoo, et plus tard avec la refonte de Satan Joker, parallèlement à sa carrière solo… Ce livre et l’album Addictions de Satan Joker sont une thérapie pour lui, un nouveau départ…
17 ans d’addictions mais peux-t-on vraiment en sortir définitivement ? Nous le lui souhaitons…

les auteurs :
Renaud Hantson
est auteur, compositeur et interprète.
Il a participé aux deux opéras rock de Michel Berger et Luc Plamondon, Starmania et la légende de Jimmy, et a rejoint la troupe de Notre-Dame de Paris. En plus de sa carrière solo, il mène de front deux projets parallèles dans le hard rock, Satan Jokers et Furious Zoo, tout en dirigeant son école de chant et de batterie. Préface et postface de Laurent Karila, médecin au Centre d’enseignement, de recherche et de traitement des addictions à l’hôpital universitaire Paul-Brousse à Villejuif, grand spécialiste médiatique des addictions.
Laurent Karila est medecin au Centre d’enseignement, de recherche et de traitement des addictions à l’Hôpital Universitaire Paul-Brousse de Villejuif. Il a déjà publié chez Flammarion On ne pense qu’à ça avec Michel Reynaud et Une histoire de poudre, en 2010, très remarqué dans les médias. Il est, désormais, le grand spécialiste médiatique des addictions.

Pour commander le livre :Amazon.fr
Site officiel de Renaud Hantson : hantson.com

Laissez-nous vos commentaires sur le livre dans l’article en cliquant ici

 

Résumé vidéo (par Philippe Wagner) de la Rencontre Fnac avec Renaud Hantson et Laurent Karila (21 janvier 2012)

Editeur: Pygmalion
parution : 28 mars 2012
livret photos présent
357 pages
chronique mise en ligne le 28 mars 2012

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Chroniques

Iconic The Beatles, Marc Dufaux – Rock & Flock éditions

Avait-on encore des choses à dire ou apprendre sur les Beatles ?…

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Avait-on encore des choses à dire ou apprendre sur les Beatles ? On pouvait penser que la source allait se tarir au cours des années. Mais force est de constater que le fleuve semble loin de s’assécher.

Voici donc un ouvrage qui célèbre les 60 ans des Beatles, ou plus précisément le soixantième anniversaire de leur premier single « Love me do », sorti en septembre 1962. Une belle façon de sabrer le champagne et de se remémorer une grande période de l’histoire de la musique populaire.

L’auteur revient avec brio sur les événements, les circonstances progressives qui ont fait du groupe de Liverpool une légende. Mais loin d’une simple description des faits, le livre résume et développe en même temps. Ainsi, il dresse une trame qui permet de bien comprendre l’évolution de la carrière des Beatles sans ennuyer le lecteur par des détails futiles.

Tout est dans l’immédiateté. On vit le travail des quatre de Liverpool dans l’instant. Chaque album de la discographie originelle est décrit et analysé en détail, citant chansons, influences et états d’âmes de leurs créateurs. Le récit ne s’attarde donc pas sur les éditions posthumes (compilations, anthologies, lives à la BBC…).

Iconic The Beatles, Marc Dufaux - Rock & Flock éditions

Dans la première période (1962-1966), la trame se veut chronologique avec quelques intermèdes. L’auteur consacre quelques pages aux batteurs passés chez les Beatles (Pete Best y tient même le rôle principal). On a droit également aux chansons écrites pour les autres artistes, ainsi qu’à la période américaine (les albums studios et les tournées). Puis la lente décadence jusqu’à l’arrêt définitif des concerts (pas moins de trente pages sont consacrées à ces derniers événements). Le dernier tiers du livre dépeint la période studio de 1967 à 1970, de l’apogée à la fin progressive.

Les six dernières pages résonnent comme une sorte d’épilogue heureux, résumant brièvement les difficiles reconnaissances individuelles des quatre membres après la fin du groupe et le destin juridique des chansons.

Le seul point moins positif de cet ouvrage sont quelques erreurs clairsemées ça et là. Ainsi, l’album « A hard day’s night » comporte 13 titres et non 14, le premier album solo de George Harrison s’appelle « All things must pass » et non « Everything must pass »… des détails pas anodins pour les fans des Beatles.

Cependant, sur 185 pages richement détaillées et illustrées, on retrouve avec plaisir les huit années intenses qui ont changé la face du monde.

Chronique FanMusik par Ludovic

Pour commander le livre cliquez ici.

L’auteur

Marc Dufaud, écrivain et réalisateur, retrace avec humour, justesse, impertinence, la
(trop courte) carrière des Fab Four, avec une iconographie d’une grande richesse.

Présentation par l’éditeur

Soixante ans ! Soixante ans que les Fab sont four, à compter d’août 1962, quand Ringo Starr prend la place du pauvre Pete Best. Depuis, la folie beatlemaniaque a laissé place à la nostalgie… Et leurs chansons resteront à jamais dans les oreilles et les cœurs. Il faudrait inscrire les Beatles au patrimoine mondial de l’Unesco pour l’éternité. Iconic : ces gamins de Liverpool ont marqué les années sixties, avec les moptops, les chelsea boots, le yellow submarine. Ce sont eux qui ont donné le rythme à ces temps d’insouciance.

Editeur : Rock & Folk éditions
192 pages
Format 23x28cm

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L’Héritage Goldman Vol 1

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L'Héritage Goldman Vol 1

Lors de sa Tournée en 1998, Jean-Jacques Goldman disait après avoir interprété un extrait de son titre Pas toi : « Curieux ce qui passe avec ses chansons anciennes… Parfois on les croise par hasard comme ça dans la rue, dans un piano bar, dans un ascenseur, chantées par d’autres. Comme ça, on a l’impression qu’elles s’en vont. Parfois on ne les reconnait pas, comme si elles prenaient leur indépendance… ».  Et il poursuivit en reprenant Pas toi sous différents styles : Reggae, hard rock ou metal, opéra, Swing… : « pour ne pas qu’on soit trop surpris avec toutes les versions auxquelles nous n’échapperons peut-être pas » disait-il alors.

Ici en revanche on ne veut pas échapper à ces reprises ou plutôt ces « revisites ». « Revisites » car c’est le terme utilisé pour présenter l’album L’Héritage Goldman (avec le Chœur Gospel de Paris vol. 1) sorti le 21 janvier 2022 sous le label Pias France, et réalisé par Erick Benzi.

On en a croisé des plus ou moins réussies comme Mel groove pour Pas toi, ou bien les reprise pour les Editions Atlas avec quelques bonnes surprises, puis régulièrement lors des concerts des Enfoirés depuis le début, et plus récemment avec Génération Goldman…

L'Héritage Goldman Vol 1

Pour cet album, les chansons sont revisitées par plusieurs Artistes dont Michael Jones, Tomislav Matosin (que nous avions découvert sur scène lors d’un concert au 20ème Théâtre en mai 2014), Nérac (ici en concert en 2007 au Théâtre de l’Archipel), Mary Cooper et aussi plusieurs Artiste de la « nouvelle génération » que nous avons pu découvrir lors des émissions comme The Voice (TF1) pour Lilian Renaud, Marghe, Mentissa, Cyprien ou encore Un Incroyable Talent (M6) avec Mariana Kaye, Prodiges (France 2) pour Camille et Julie Berthollet, ou encore La Nouvelle Star (M6) avec Roland Karl. Quand à Anne-Sophie Seba, elle est fait partie du Chœur Gospel de Paris.

L'Héritage  Goldman Vol 1
Erick Benzi et Michaël Jones – photo © Claude Gassian

Erick Benzi, réalisateur de cet album, a fait partie du groupe Canada aux côté de Gildas Arzel, Jacques Veneruso et Gwenn Arzel dès 1976. Puis, il a arrangé et/ou réalisé plusieurs albums de nombreux Artistes comme Anggun, Céline Dion, Caroles Fredericks, Johnny Hallyday, Maurane, Florent Pagny, la liste est encore longue… En 2007, il a monté le groupe El Club avec à nouveau Gildas Arzel et aussi Michaël Jones et Christian Séguret. Ils ont sorti un album et ont fait une tournée (report photos). Il a aussi participé plus récemment à une comédie musicale « Un été 44 » (report’live FanMusik) dont il était le directeur musicale et dans laquelle participait aussi Tomislav Matosin en tant que chanteur.

Concernant Jean-Jacques Goldman, Erick a collaboré avec lui depuis la période Fredericks – Goldman – Jones dès 1989 et a poursuivit avec ses albums suivants.

Tracklist de l’album

1. Le prologue du signe (Avec Camille & Julie Berthollet)
2. Il suffira d’un signe (Avec Tomislav Matosin, Camille & Julie Berthollet)
3. Là-bas (Avec Nérac & Anne-Sophie Seba)
4. Il y a (Avec Lilian Renaud)
5. Juste après (Avec Marghe, Mentissa & Cyprien)
6. Quand tu danses (Avec Nérac)
7. Famille (Avec Marghe & Mentissa)
8. Sache que je (Avec Mary Cooper)
9. Pas toi (Avec Marina Kaye)
10. Je te donne (Avec Michael Jones & Tomislav Matosin)
11. Fermer les yeux (Avec Lilian Renaud)
12. Elle ne me voit pas (Avec Nérac)
13. Puisque tu pars (Avec Cyprien)

Erick Benzi, explique que l’idée de faire un album avec des reprises des titres de JJ avec une chorale gospel pour unifier l’album. Il nous dira également que « le Gospel renvoie à quelque chose d’organique (la voix) qui fait un liant avec les chansons (espacées de plus de 20 ans). J’aime ça et J.J. aussi.« 

C’est bien ce qui ressort quand on écoute l’album dans son intégralité. C’est un ensemble, dans lequel chaque chanson trouve sa place. Et les Artistes qui y participent mettent en valeur les chansons par leur interprétation.

« Des Voix aptes à servir les chansons ». Cette phrase pourrait résumer les interprétations de cet album. Ce sont surtout les chansons qui sont mises en avant. Comme par exemple Lilian Renaud pour les titres Il y a. Il reste tout en émotion, en retenu sur ce titre. Il interprète aussi Fermer les yeux. Ou encore Anne-Sophie Seba et Nerac sur Là-bas avec une version qui tout en restant proche de l’originale reste dans l’émotion. Michaël Jones reprend son titre duo Je te donne avec Tomislav Matosin. De sont côté, Marina Kaye reprend un titre, en français, sur cet album, c’est Pas toi qu’elle interprète avec les chœurs. Sache que je fait également partie de cet album avec Mary Cooper. On y retrouve Erick Benzi comme à l’époque sur l’album En passant (1997) et à ses côtés (et sur l’album) la présence de Killian Arzel pour les guitares. Une version avec de beaux arrangements et qui laisse une grande place aux instruments comme la contrebasse jouée par Renaud Garcia-Fons… Nérac reprend magnifiquement aussi Quand tu danses et Elle ne me voit pas.

Découvrez ci-dessous Juste après par Marghe, Mentissa & Cyprien et le Choeur Gospel de Paris.

Nous avons demandé à Erick Benzi pourquoi certaines chansons étaient plus proches que d’autres de la version originale.  Par exemple Il suffira d’un signe s’éloigne surtout par la rythmique, sans guitare électrique, et « Là-bas » reste très proche du titre original. Est-ce parce que certains titres s’y prêtaient plus que d’autres, à essayer de proposer une autre direction vraiment ou bien si c’était un choix plus personnel ?

Erick Benzi : « Pour Il suffira d’un signe, c’est une volonté personnelle de faire ressortir le texte, et donc de prendre un risque. La collection HÉRITAGE, dont JJG n’est que le 1er artiste (suivront François Hardy, Joe Dassin, etc) se veut intemporelle et qualitative. Donc pas de sons qui puissent être démodés rapidement. Une espèce d’unplug, équivalent de BLUE NOTE dans le jazz. Versions simplifiées et organiques. Difficile à faire avec JJG. C’est pourquoi il n’y a pas de guitare électrique, ni de batterie dans cet album mais seulement des percussions et l’omniprésence des chœurs. Le Volume 2 sera celtique donc il y aura de la batterie, c’est incontournable avec les titres rapides. »

Voici la version live de Tomislav Matosin qui interprète Il suffira d’un signe sur le plateau du Grand Studio RTL, précédé juste avant de l’intro de l’album avec Le prologue du signe joué par Camille et Julie Berthollet aux violon et violoncelle.

L’album est bien accueilli avec près de 8000 albums actuellement (albums + téléchargements) déjà vendus depuis sa sortie le 21 janvier. A noter une entrée dans la TOP 20 et une 7ème place pour les ventes physiques. Si cet album rencontre le public, il y a déjà des noms d’Artistes annoncés qui pourraient avoir aussi leur album « L’Héritage » comme Françoise Hardy, Joe Dassin, Daniel Balavoine ou encore Michel Berger.

Une première date de concert est déjà pour le 25 septembre 2022 à l’Olympia (Paris), puis en 2023 en tournée en France.

Nous espérons beaucoup que cette aventure puisse se poursuivre et nous permettre de découvrir ou redécouvrir des chansons à travers des revisites travaillées, bien réalisées et bien interprétées comme pour cet album !

Pour commander l’album sur Amazon cliquez ici.

Liens

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